Comment trouver ta place et ta valeur en tant qu'atypique, sans te suradapter ?
Trouve ta place et ta valeur
en tant qu'atypique, sans te suradapter
Ou lis dans l'ordre :
Tu as déjà ressenti ce genre de décalage ?
Imagine :
Il est 21h00.
Tu débarques à la soirée d'un ami d'ami et tu ne connais pas grand monde :
Tu te mêles aux conversations. Et autour de toi, les gens parlent de leurs dernières vacances, des soldes et de l'actualité. Tout te semble si...
Plat.
Quand un sujet de société tombe sur la table, chacun y va de son avis.
Qu'est-ce qu'ils sont égoïstes ces anti-vax...
Ouais mais moi je veux pas qu'on touche à mon ADN !
Tout est très binaire, personne ne s'écoute vraiment. Très vite, tu t'ennuies et passes en pilote automatique. Tu es finalement plus absorbé·e par tes propres pensées :
Comment peut-on débattre aussi longtemps sans s'écouter ?
Est-ce que ça sert une fonction inconsciente dans la société ?
Quand tu oses amener un avis plus complexe et nuancé au sujet, tu sens que tu perds les gens ou que la discussion devient trop inhabituelle pour eux. Certains sortent le fameux "Tu te prends trop la tête" quand d'autres te regardent d'un air curieux.
C'est qui cet extraterrestre ?
Toi, tu voudrais juste trouver une conversation qui te stimule.
Quand la soirée bat son plein, tu remarques qu'un nouvel arrivant s'est glissé sans effort au cœur de l'attention : tout le monde est pendu à ses lèvres.
Et il y a quelque chose dans sa manière d'être qui te met mal à l'aise.
Il est trop... lisse.
Ses gestes sont mesurés. Ses silences, bien dosés. Même le rythme de ses phrases est captivant. Et il baigne le tout d'une jolie petite touche d'humilité.
Mais ça sonne faux.
En l'observant mieux, tu remarques que toutes ses anecdotes le mettent subtilement en avant. Que quand quelqu'un d'autre brille un peu trop, il l'éclipse d'une pique qui fait plus rire l'assemblée que sa victime.
Je suis le seul à voir son petit jeu ?
Un peu à l'écart, tu murmures à ton ami : "Tu trouves pas qu'il sonne faux ? Un peu passif agressif ? Je le sens pas". Il te répond en riant. "Lui ? Non il est génial ! Tu te fais des idées."
C'est pourtant évident : il porte un masque. Et derrière, il est loin d'être rose.
Mais personne ne le voit. Ils sont bien plus occupés à chercher sa validation...
Tout fier, il annonce :
"Le week-end dernier, je suis allé à Athènes... Incroyable. C'était 20€ l'aller-retour avec EasyJet."
Ton corps entier se crispe d'un coup. Des prix aussi bas ? Pour des voyages aussi courts ? Mais c'est un désastre écologique !
Autour de toi, personne ne voit le problème.
Ou ils s'en foutent, ou ils n'ont même pas réalisé.
Et toi, tu bous à l'intérieur.
"Tu as pris l'avion... juste pour un week-end ?!
Mais à ce prix-là, mais c'est indécent pour la planète !"
Les mots sortent, c'est plus fort que toi.
Et il te répond, avec son petit sourire en coin :
"Savais-tu qu'Athènes dépend énormément du tourisme ? Ces petits voyages, aussi courts soient-ils aident à soutenir une économie en difficulté. C'est une autre forme d'engagement, si tu veux. Mais j'imagine que tu ne le sais pas... vu que tu n'y es pas allé."
Tout le monde rit et la conversation reprend sur une note légère, tandis que tu te pétrifies, douloureusement conscient des implications énormes derrière de telles banalités. Pour toi, c'est tout sauf léger. C'est glaçant.
Tu t'en vas, laissant les rires derrière toi.
Évidemment. Il s'est mis tout le monde dans la poche, et maintenant il vient de m'écarter du groupe. Détachées, tes pensées ne peuvent s'empêcher d'analyser.
"Pourquoi t'es parti comme ça ?" te demande ton ami en te retrouvant.
"Tu crois pas que t'en as fait un peu trop ?"
Ouch.
Une fois de plus, c'est comme si personne ne te comprenait vraiment.
Voici un condensé des situations de décalage que vivent régulièrement les hypersensibles et les HPI.
Ça te parle ?
Peut-être que les difficultés courantes chez les hypersensibles et les HPI te parleront aussi :
- Ton cerveau ne s'arrête jamais. Il anticipe, il analyse... C'est épuisant. Ça te garde éveillé·e la nuit et t'empêche de juste profiter du moment présent.
- Une voix intérieure te rabaisse sans cesse. Elle te rappelle toutes les fois où tu n'as pas été à la hauteur. Entre auto-sabotage, perfectionnisme et syndrome de l'imposteur, tu es ton critique le plus sévère.
- On te dit que tu es trop sensible... Et les gens n'ont aucune idée de ce que tu traverses. Les adieux te bouleversent, les critiques et les injustices te hantent pendant des jours. Face à cette intensité, soit tu es submergé·e, soit tu mets tout à distance.
- T'affirmer est une lutte constante. Quand il s'agit d'exprimer tes opinions, tes besoins, tes limites, c'est rarement serein. Soit c'est trop agressif, soit tu n'oses pas les dire par peur du conflit et on te marche dessus.
- Tu as soif de connexions profondes et sincères. Des personnes qui te comprennent, t'écoutent avec bienveillance, rebondissent sur tes réflexions philosophiques. Des soirées où tu es à l'aise, comme un poisson dans l'eau.
- Tu veux donner un sens à ta vie. Marquer le monde, le rendre meilleur. Mais il y a trop de possibilités. Comment choisir ? Et c'est dur d'avancer concrètement face à l'ampleur de la tâche, la procrastination, le perfectionnisme et les contraintes financières...
Tu n'es pas obligé·e de te coller une étiquette
Hypersensible, zèbre, haut potentiel, HPI, HPE, surefficient, multipotentiel, surdoué, philo-cognitif, empathe...
Tous ces noms parlent essentiellement de deux types de fonctionnements :
- L'hypersensibilité (HS)
- Le haut potentiel intellectuel (HPI)
On t'a peut-être dit que tu étais l'un ou l'autre. Peut-être que tu as lu des descriptions, passé des tests sur internet.
Peut-être qu'une part de toi a envie de croire que c'est toi...
... tandis qu'une autre a des résistances.
Je ne suis pas là pour te pousser à adopter telle ou telle étiquette.
Ma philosophie, c'est que si ces décalages te parlent, alors ton fonctionnement est atypique, quelle qu'en soit la manière... HPI ou non, hypersensible ou non. Sinon tu ne te sentirais pas décalé·e en premier lieu.
Et donc, si ton fonctionnement est atypique :
- Tu auras plus de difficultés à trouver ta place dans la société.
- Les solutions adaptées à la plupart des gens ne fonctionneront pas pour toi.
- Tu auras tout à gagner à tester les solutions adaptées aux HPI et aux HS... même si tu n'es en réalité ni HPI, ni hypersensible.
Si ces décalages te parlent, alors ton fonctionnement est atypique et pas pathologique.
Peut-être que déjà, si tu ancrais déjà cette validation, ça t'apaiserait.
Le tout, c'est de ne pas s'arrêter à ces étiquettes, mais d'en faire quelque chose :
Certains le vivent très bien...
Il existe des HPI et des hypersensibles qui vivent très bien leur fonctionnement.
La souffrance n'est pas systématique chez les atypiques.
Il existe aussi des personnes "typiques" qui ont exactement les mêmes problèmes que toi. On n'a pas le monopôle de la souffrance.
Tout ça signifie une seule chose :
Ce n'est ni ton hypersensibilité, ni ton HPI qui causent ces souffrances. C'est autre chose.
Mais quoi ?
Après 5 ans d'acceptation de mon HPI, 4 ans d'écriture sur le sujet, et 3 ans de psychothérapie, j'ai identifié 2 causes plus profondes :
- Notre environnement
- Nos blessures émotionnelles
Et devine quoi ?
Nous avons un pouvoir d'action sur les deux.
Cause n°1 : L'environnement par défaut ne te convient pas.
Jusqu'ici, tu as peut-être essayé de te suradapter pour trouver ta place. Et ça a marché, en partie : en surface, tu donnais le change. Mais au fond, tu n'étais pas comblé·e.
En te suradaptant tu vas contre ta nature, et même si tu peux t'adapter comme ça un moment, ça finit par te pousser à bout :
- Tu te sens comme un·e imposteur : "ce que je suis ne convient pas"
- Tu perds ta confiance en toi
- Tu développes de l'anxiété
- Tu t'épuises
Comme une plante dans la mauvaise terre, tu dépéris.
Et si c'était ça le problème ?
Et si tu étais simplement une plante dans la mauvaise terre ?
Quand tu es atypique, tes besoins ne sont pas aussi facilement satisfaits que la plupart des gens :
- Certains de tes besoins sont plus intenses que chez les autres.
- Les manières habituelles de répondre à ces besoins ne te conviennent pas (ce que j'appelle l'environnement par défaut).
Si tu dépéris, c'est donc que ton environnement ne te convient pas.
Ton environnement inclut notamment...
- Ce que tu fais quand tu te lèves le matin
- Le trajet que tu fais pour commencer ta journée
- Les livres que tu lis, les vidéos que tu écoutes sur le chemin
- Où tu travailles, où tu vis, où tu dors
- Qui tu vois le jour, et qui tu vois le soir
- Ce que tu fais la journée, ou pendant ton temps libre
- Les rêves que tu nourris en regardant par la fenêtre
- Et même ta manière de voir le monde...
Tout ce qui t'entoure, t'influence ou t'impacte au quotidien.
Et tu peux modifier ton environnement en agissant sur tes relations, tes sources d'information, ton lieu de vie, ton travail, tes habitudes... pour trouver ce qui te convient.
En somme, te construire petit à petit un environnement sur mesure.
Parce que quand une plante est dans le bon environnement et que tous ses besoins sont comblés, elles s'épanouit. Elle grandit. Elle fleurit. Elle apporte de l'air, des fruits et de la fraicheur à son entourage. Elle fait du bien autour d'elle, en suivant simplement sa nature.
Cause n°2 : Tes vieilles blessures te font tourner en rond.
Pourtant, il arrive que tu sois dans le bon environnement pour tes besoins, et que tu dépérisses quand même... Ou bien que des blocages t'empêchent d'ajuster ton environnement à ton fonctionnement.
Tu pourras déplacer une plante dans toutes les terres du monde, si des parasites la suivent, elle continuera de dépérir. Même si la terre est adaptée à ses besoins.
Ces parasites sont des blocages inconscients qui t'empêchent d'apprécier ce que tu as, de t'affirmer, de te foutre la paix, de profiter du moment, de te lancer dans des projets qui te donnent envie...
Ces blocages inconscients viennent de vieilles blessures émotionnelles :
Quand tu étais enfant, tu as vécu une ou plusieurs situations qui étaient trop lourdes à gérer pour tes petites épaules.
C'était trop d'émotions d'un coup. Surtout si tu étais déjà hypersensible.
Alors ton inconscient t'a pris des mains cette charge émotionnelle pour que tu n'aies pas à la vivre. "Laisse moi gérer ça."
Et il l'a absorbée.
Puis il a développé des croyances et des mécanismes de défense pour t'éviter de revivre ce genre de situations ou t'y adapter. Voici quelques-uns de ces mécanismes :
- Sur-anticiper tout ce qui pourrait mal se passer
- Chercher à être parfait
- Faire passer les besoins des autres avant les tiens
- Ne jamais montrer ton vrai toi
- Avoir peur des situations sociales
- Te méfier de tout le monde
Mais paradoxalement, ces croyances ont tendance à nous faire répéter à l'âge adulte les situations qui nous ont traumatisés pendant notre enfance.
Ces mécanismes t'ont protégé pendant un temps, mais maintenant que tu as grandi·e, ils t'empêchent de vivre et de t'épanouir.
C'est le principe des croyances limitantes.
La plupart des problèmes qu'ont les atypiques ne sont pas causés par leur fonctionnement mais par leurs schémas de l'enfance.
Et tant que la charge émotionnelle qui sous-tend ces croyances n'aura pas été libérée d'une manière ou d'une autre, tu continueras de répéter les mêmes erreurs, les mêmes schémas, les mêmes malheurs.
Heureusement, on peut guérir de nos blessures.
Comment on résoud ça ?
Pour aller mieux, tu as sûrement tenté d'en parler avec ton entourage.
Mais tes proches ne te donnent pas toujours une écoute de qualité. Ils te donnent des conseils trop simplistes, ils donnent leur avis, et tu sens qu'ils ne comprennent pas vraiment. C'est frustrant parce que tu écoutes souvent avec plus d'attention et de non-jugement qu'eux...
Et parfois, ils se sentent juste impuissants face à tes blocages.
Alors tu peux être tenté·e de te tourner vers un ou une psychologue.
Et ça peut être génial les psys, j'en ai vue une pendant 3 ans que j'ai adorée.
Tu te sens écouté·e et ça fait du bien. Mais...
- Les psys qui écoutent bien ne sont malheureusement pas si courants.
- Et même s'ils t'écoutent, ils n'iront pas toujours assez vite pour ton HPI.
- D'ailleurs, ils ne comprennent pas toujours très bien le HPI.
- Des psys ont même dit à des amis "Vous pensez trop"... Pfff, merci.
- Leurs analyses seront donc limitées à leur compréhension du problème...
- Et c'est dur de trouver des psys spécialisés qui le comprennent vraiment.
- Tu vas aussi beaucoup parler et creuser dans le passé, il faut y être préparé·e.
- Les changements sont longs à venir et ça n'avance pas toujours concrètement.
- Au bout du compte, ça finit par coûter cher !
- Les psys te donneront avant tout de l'écoute, rarement des solutions concrètes...
- Et les psys qui t'en donneront auront souvent des conseils un peu bateau.
- Les psychiatres eux risquent de te donner des médicaments ou te diagnostiquer bipolaire...
Ce qu'il faudrait, idéalement...
C'est une personne qui t'écoute avec autant d'attention et de bienveillance que tu le ferais pour tes amis.
Une personne qui te comprenne sans te juger, parce qu'elle a aussi vécu des choses difficiles.
Une personne qui pense suffisamment vite pour te suivre quand tu pars dans toutes les directions.
Une personne qui comprenne très bien l'hypersensibilité et le haut potentiel, idéalement parce qu'elle a aussi souffert de ces fonctionnements et s'en est sortie.
Une personne qui ait suffisamment de finesse d'analyse pour identifier la vraie source de tes problèmes.
Une personne qui sait vulgariser des concepts psychologiques poussés pour te permettre de comprendre ce qui se joue pour toi et te rendre autonome.
Enfin, une personne qui soit centrée sur la résolution de tes problèmes, de manière à la fois concrète et émotionnelle.
Qui suis-je pour te parler de tout ça ?
J'ai appris que j'étais hypersensible à 10 ans, et HPI à 20 ans. J'ai eu beau le savoir pendant toutes ces années, ça n'a pas changé grand chose à ma vie. Je souffrais toujours autant de mon décalage, de mes émotions, de mes pensées qui n'arrêtaient pas.
J'étais hyper timide et je me sentais douloureusement seul.
À l'âge de 13 ans, j'ai pris un couteau et je l'ai posé sur mes veines avec une question en tête. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de souffrir autant ?
Au moins, la douleur physique me permettait d'oublier un instant la souffrance psychologique.
Je crois que je ne la remercierai jamais assez.
Pas la douleur, mais cette voix dans ma tête, cette intuition ou que sais-je qui m'a rassuré et m'a dit : Tu as encore tant à vivre...
Oui, ça vaudra le coup.
... mais plus tard.
Alors j'ai reposé ce couteau, et je me suis plongé dans mes livres, en attendant ce "plus tard".
Parce qu'à la même période, j'ai découvert le développement personnel, et par la suite, ses limites. Réaliser qu'avec des efforts bien dirigés, je pouvais m'améliorer et ainsi améliorer ma vie... Waow.
Ça a été une bouée qui m'a tenu hors de l'eau. J'ai lu tous les blogs sur le sujet, et après un moment à rester dans la théorie, j'ai appliqué les concepts que je voyais.
La force du développement personnel, c'est que contrairement à beaucoup de livres sur le HPI, lui ne prenait pas les choses pour des fatalités.
Ça m'a fait du bien...
Jusqu'à ce que mes efforts se heurtent à un mur.
Vouloir ne suffit pas toujours
Non, il ne suffit pas toujours de "le vouloir pour y arriver". Parfois, on a des blocages inconscients. Parfois, on s'auto-sabote.
Je l'ai réalisé quand une amitié très chère à mes yeux s'est déchirée de la même manière que beaucoup de mes anciennes relations. Mon couple a suivi peu de temps après.
C'était au moment du Covid.
J'ai fait une grosse crise existentielle qui frôlait la dépression. Et j'ai pu me regarder en face :
Je trainais de vieux schémas, et même avec toute la volonté du monde, je n'avais pas pu sauver ces relations.
Finalement, c'est dans la thérapie des schémas, la psychologie des traumatismes et ce qu'on appelle le shadow work que j'ai trouvé des solutions vraiment transformatrices : non pas des pansements, mais des façons de guérir durablement.
Ce que m'engager sur ce chemin m'a permis d'accomplir
- Ancien timide, j'ai fait un discours TEDx en anglais devant 200 personnes (l'image ci-dessus).
- À 20 ans, j'ai arrêté de consommer tous produits d'origine animale, par conviction éthique et écologique.
- J'ai fait une école d'ingénieur, mais après mon diplôme j'ai refusé de faire ingénieur et travailler dans une grosse boite. J'ai alors lancé mon auto entreprise et ce blog.
- J'ai rencontré une centaine de HPI en personne, et bien plus d'hypersensibles. J'ai écrit plus de 25 articles sur ces sujets, qui ont été lus par plus de 150 000 personnes.
- Enfin, j'ai reconstruit 3 fois mon cercle social en partant de zéro. J'étais tellement en confiance avec mes amis que j'ai osé chanter seul devant eux à mon anniversaire. Après ma rupture, ils ont tous été là pour me soutenir de près. La majorité sont HPI ou hypersensibles comme moi.
Ce en quoi je crois
La plus belle façon selon moi de trouver ta place, c'est d'utiliser tes forces et ta sensibilité uniques sur des projets qui rendent le monde meilleur.
Pourtant, ces 3 dernières années j'ai rencontré plus d'une centaine de HPI qui aspiraient à aider le monde, mais qui étaient paralysés par un environnement inadapté, des relations plombantes, un travail insipide et des blocages inconscients.
Ça me tuait de voir tous ces potentiels gâchés. Ils pourraient faire tellement de bien autour d'eux... HPI ça peut aussi vouloir dire Haut Potentiel d'Impact.
De mon côté, je me suis rendu compte que là où je me sentais le plus utile et à ma place, c'était en accompagnant les autres à se connecter à leurs forces et mettre en oeuvre leur potentiel. J'avais trouvé mon ikigaï.
J'ai donc eu envie d'y consacrer mon temps de travail.
Pour ce faire j'ai développé ce site pour contribuer à plus grande échelle en accompagnant plus de personnes à la fois.
Les atypiques sont souvent des idéalistes qui veulent contribuer au changement sociétal et environnemental. Ce site est devenu mon projet pour participer à ce changement :
Je me dis que si partout dans le monde, on est plein d'idéalistes à utiliser nos talents en faisant ce qu'on aime et en aidant les autres... ce sont plein de petites graines qui germent et se multiplient. Petit à petit, tous ensemble on amorce un changement positif dans le monde.
S'améliorer, en vue d'aider plus efficacement les autres : j'appelle ça le développement personnel altruiste.
Pour y parvenir, j'ai remarqué 3 grandes étapes qui reviennent tout le temps :
- Identifier tes forces et tes besoins spécifiques et créer un environnement qui y répond
- Trouver un ou des projets qui te permettent d'exprimer tes forces au service du monde
- Libérer les blocages qui t'en empêchent
C'est un parcours que tu peux faire seul·e, ou avec de l'aide.
Et si on avançait ensemble ?
Aujourd'hui, je te propose un accompagnement personnalisé.
C'est une session de 45 minutes en visio où tu me parles de la ou des difficultés que tu vis, en lien avec ton fonctionnement ou tes relations. De mon côté, je t'écoute, je ne te donne pas de conseil bâteau, et en te posant des questions, je t'accompagne pour trouver tes propres solutions et dépasser cette problématique.
Les hypersensibles étant souvent les confidents de tout leur entourage, ils peuvent manquer d'écoute et de quelqu'un à qui parler.
Ici, c'est l'occasion de recevoir une écoute à la hauteur de la tienne. Et si ton entourage ne te tire pas vers le haut, de recevoir une stimulation à la mesure de tes rêves 😉
Combien ça coûte ?
C'est une session de découverte.
Elle te permettra de mettre de la clarté sur ce qui te pose problème et voir plus clairement ce que tu peux faire pour t'en sortir.
Si à la fin de la session tu as envie de continuer sur un accompagnement plus long, c'est possible : on en discutera.
La session de découverte est donc à 20€.
C'est même moins cher que Trop intelligent pour être heureux, l'un des livres les plus vendus sur le HPI en France qui est à 23,90 € 😉
Alors si ce que je t'ai raconté jusqu'ici te parle, réserve ta session maintenant en cliquant ci-dessous :
Quelle est mon approche ?
Je suis formé à la CNV, à l'IFS et au MBTI. Je connais très bien les fonctionnements hypersensible et haut potentiel puisque j'écris dessus depuis plus de 4 ans.
- CNV = Communication Non Violente, une approche pour apaiser tes émotions et mieux communiquer avec les autres
- IFS = Internal Family Systems, une approche pour guérir de tes schémas du passé
- MBTI = Myers Briggs Type Indicator, un modèle de personnalité pour mieux te comprendre et révéler tes forces
J'ai travaillé 2 ans avec un blogueur en organisation, Julien Gueniat, qui m'a formé aux différentes méthodes de productivité et d'objectifs. Ça teinte donc mon approche d'une composante plus concrète et pragmatique.
Pour te comprendre et t'aider, je pioche aussi parmi la centaine de modèles mentaux et psychologiques que j'ai rencontrés en 12 ans de développement personnel, notamment :
- La thérapie des schémas de Young
- La spirale dynamique
- L'analyse transactionnelle
- Le triangle de Karpman
- L'approche systémique
- Les blessures de l'âme
- L'enfant intérieur
- L'ennéagramme
Et si tu ne connais pas tous ces concepts, ne t'inquiète pas : je ne vais pas te noyer sous des mots compliqués. Si ça t'intéresse, je te présenterai le modèle, et sinon, je l'utiliserai pour ma propre compréhension de ta situation afin de mieux t'accompagner à sa résolution.
Comment ça va se dérouler ?
Pendant 45 minutes, tu me présenteras ta ou tes difficultés. Je t'écouterai, je te poserai des questions et je reformulerai parfois pour qu'on s'assure que j'ai bien compris ce que tu voulais dire. Puis, selon ce que tu préfères sur le moment, on pourra essayer de comprendre la cause de tes difficultés, chercher des solutions ensemble, voire même établir un plan d'action. Si tu es face à un blocage émotionnel, on pourra plutôt aller écouter ce qui bloque, et je t'accompagnerai avec empathie pour accueillir cette émotion et dépasser ce blocage ensemble.
Si ça t'intéresse, clique sur le bouton pour réserver. Je suis curieux d'en discuter avec toi :
- Clique sur le bouton ci-dessus pour accéder à la page de commande.
- Remplis tes coordonnées et complète le règlement. Tu recevras par mail un lien avec les disponibilités de mon agenda pour réserver le créneau qui te convient.
- Réserve ton créneau en cliquant sur le lien dans le mail.
- Parle moi de ce qui te pose problème pendant notre appel sur Google Meet, et on avancera ensemble pour les dépasser.
Tu as d'autres questions ?
Envoie les moi par mail ici : loic@charismaforthepeople.com
Et si c'est tout bon pour toi, réserve ici :