J’ai parlé à une conférence TEDx : les 5 leçons difficiles que j’en retire

Le 21 mars 2019, j’ai don­né un dis­cours devant 200 per­son­nes à la con­férence TEDx de l’IN­SA Lyon. C’é­tait dur, c’é­tait flip­pant, mais j’ai beau­coup appris. Dans cet arti­cle tu décou­vri­ras com­ment j’en suis arrivé là, la vidéo de mon dis­cours et les 5 con­seils pour par­ler en pub­lic que j’ai tirés de cette expéri­ence.


Tu ne con­nais pas les TED Talks ?

Les TED Talks sont des con­férences organ­isées partout dans le monde avec pour but de dif­fuser des idées qui en valent la peine (c’est leur slo­gan). Chaque inter­ven­tion dure max­i­mum 18 min­utes. C’est la fon­da­tion à but non lucratif The Sapling foun­da­tion qui les organ­ise.

Par abus de lan­gage, on dit sou­vent TED Talk pour les con­férences TED et TEDx.

Les TEDx Talks (avec un x) sont des con­férences sur le même for­mat organ­isées indépen­dam­ment en suiv­ant le stan­dard TED. La chaîne TEDx Talks compte 26,2 mil­lions d’abon­nés (17,7 mil­lions pour la chaine TED).


Et donc j’en ai fait un, de TEDx.

Alors je pour­rais m’ar­rêter là, me dire “Waow je suis trop fort, j’ai fait un TEDx Talk”…
Mais je ne veux pas m’ar­rêter là, pour deux raisons :

  1. 1
    Je veux à terme don­ner des con­férences. Trans­met­tre ma vision. Je ne suis pas encore sat­is­fait de mes per­for­mances à l’o­ral et je ne vais donc pas m’ar­rêter là. Je veux être capa­ble d’im­pro­vis­er sur scène et trans­met­tre davan­tage d’é­mo­tions quand je par­le.
  2. 2
    Je ne suis pas sat­is­fait de mon dis­cours. Il n’a pas reçu l’ac­cueil que je lui réser­vais, et ce pour plusieurs raisons que je détaille plus bas.

Avant ça :

Comment j’en suis arrivé là…

C’é­tait un début d’après-midi, un an aupar­a­vant. Je ren­trais chez moi pour faire une sieste, quand sur le chemin je croise une affiche avec une pho­to d’Oba­ma.

J’ai une intu­ition, je m’ap­proche… C’est un con­cours de dis­cours pour gag­n­er le priv­ilège de don­ner son dis­cours au TEDx Talk de l’IN­SA. J’ai un instinct très fort. Je le tais et je monte me couch­er.

Ce jour-là, je n’ai pas pu dormir. Une cer­ti­tude tour­nait dans ma tête et m’empêchait de som­br­er dans le som­meil : je devais par­ticiper, absol­u­ment.

Cette cer­ti­tude ne m’a pas lâché. Sou­vent, elle m’a fait stress­er ; par­fois, elle m’a fait espér­er… J’ai fini par m’in­scrire, après un mois de négo­ci­a­tions avec mes plus grandes peurs.

C’est fou ! L’an­née d’a­vant j’é­tais allé voir un con­cours de dis­cours avec un ami, et je me rap­pelle m’être dit “Un jour j’en ferai un”. Mais un jour hein, dans longtemps.

Et je me retrou­vais, à me dire que “dans longtemps”, c’é­tait main­tenant, que j’al­lais accom­plir un de mes rêves les plus fous. C’est là que j’ai com­pris. Quand on ose, la vie s’ac­célère.

J’ai écrit mon dis­cours. J’ai tra­vail­lé comme je ne l’avais jamais fait aupar­a­vant. Chaque minute de mon temps libre y était dédiée.
Et je me suis retrou­vé, à la finale du con­cours, devant 200 per­son­nes, affrontant mes peurs…

Et j’ai per­du.

C’é­tait un an avant le vrai.

Soit on gagne, soit on apprend, pas vrai ?

Alors j’ai appris, beau­coup.
Je suis allé vivre en Espagne et j’ai par­ticipé à l’as­so­ci­a­tion Toast­mas­ters Eng­lish de Valen­cia où j’ai pra­tiqué mes com­pé­tences orales.
Je suis revenu en France avec un dis­cours testé devant tous les mem­bres de l’as­so­ci­a­tion.
Et cette fois-ci à la finale du con­cours, j’ai gag­né.


Le jour J

Conférence TEDx Loïc Garnier TEDxINSA 2019

Je n’é­tais pas prêt à me réveiller un jour et me dire “Ça y est, c’est aujour­d’hui”. Je pense qu’on n’est jamais prêt.
Alors quand mon réveil a son­né et que j’ai réal­isé, une boule d’ap­préhen­sion s’est fichée dans mon coeur. Le TEDx Talk était à 13h30, mais le matin à 8h30 j’avais le plaisir d’avoir une sou­te­nance orale pour un pro­jet de cours… Le stress de trop.

En marchant vers ma pre­mière sou­te­nance, j’ai croisé l’odeur d’une cig­a­rette qui m’a don­né envie de vom­ir… Trop de stress effec­tive­ment. Mais j’ai réus­si cette *** de sou­te­nance, et je n’avais plus qu’un stress à gér­er, alors j’ai pra­tiqué le dis­cours trois fois devant d’autres per­son­nes, pour me met­tre en con­di­tions. C’é­tait effi­cace.

Arrive le midi : je mange avec les autres intervenant·e·s. On était comme hors du temps. Je savourais ces dernières min­utes qui me séparaient de l’in­stant fatidique, l’in­stant où on allait appel­er mon nom…

Ça y est : on appelle mon nom. 

Mes deux meilleurs potes me tapent sur les épaules en m’en­cour­ageant, je descends mécanique­ment sur scène, je regarde en face de moi, j’ai la lumière dans les yeux. Je ne vois pas bien le pub­lic… d’une cer­taine manière, c’est peut-être mieux.

J’in­spire un grand coup, je souf­fle. J’in­spire une deux­ième fois, je souf­fle. Je souris. C’est par­ti…

“You know how some­times you meet some­one and you feel instant­ly con­nect­ed to that per­son ?…”


La vidéo :

Dans ce dis­cours, je racon­te à tra­vers mon expéri­ence ce que j’ai appris sur les rela­tions. Mon sujet, c’est Com­ment amélior­er nos rela­tions pour qu’elles nous ren­dent heureux.
Le dis­cours est don­né en anglais, avec un accent bien français et du vocab­u­laire pas trop com­pliqué. J’e­spère que tu com­pren­dras tout.

Je tiens à m’ex­cuser pour la qual­ité audio, il y a eu un prob­lème tech­nique (ils ont per­du la bonne piste audio) mais la qual­ité revient à la nor­male à 7:35.


Les 5 leçons que je retiens pour la suite

Ça y est tu as regardé la vidéo ? Alors on peut débriefer.

Ce dont je ne suis pas satisfait (et que je vais améliorer)

Quand on est per­fec­tion­niste, comme moi, chaque accom­plisse­ment a son lot de “J’au­rais aimé”. Celui-là n’échappe pas à la règle :

  • J’au­rais aimé avoir plus de suc­cès sur YouTube.
  • J’au­rais aimé capter davan­tage l’at­ten­tion du pub­lic.
  • J’au­rais aimé avoir été meilleur sur la forme (plus de rythme, plus de jeu d’ac­teur, un meilleur accent…).
  • J’au­rais aimé que mon dis­cours soit moins abstrait et par­le plus aux gens.
  • J’au­rais aimé trans­met­tre des émo­tions plus fortes et plus var­iées.

Mais peu à peu, les “J’au­rais aimé” se sont trans­for­més en “Je retiens”. Voici donc les 5 leçons que j’ai retenues :


Leçon n°1 — Ce n’est pas dans ta tête que ça se construit… c’est sur le terrain.

Je n’ai pas osé don­ner mon dis­cours devant mes amis, parce que je ne voulais pas leur spoil­er et gâch­er la per­for­mance du jour J. Je vivais en coloc, et je n’o­sais pas non plus pra­ti­quer mon dis­cours dans ma cham­bre à voix haute, parce que je n’é­tais pas à l’aise avec l’idée que mes colocs puis­sent m’en­ten­dre.
Grosse erreur.

De tous mes dis­cours, celui-ci est celui que j’ai le plus pra­tiqué devant d’autres per­son­nes. Même si j’au­rais dû le beta tester beau­coup plus que ça, j’ai décou­vert à quel point ça m’a servi :

  • Le stress de don­ner mon dis­cours devant d’autres per­son­nes (même une seule) était com­pa­ra­ble au stress que je ressen­tais devant un grand pub­lic, c’é­tait donc le meilleur moyen de m’habituer pour être à l’aise le jour J.
  • À trop pra­ti­quer un dis­cours seul, on finit par tourn­er en rond. Ce n’est qu’en le con­frontant à l’avis d’autres per­son­nes qu’on peut vrai­ment avancer. Le feed­back du ter­rain, y’a que ça de vrai (et c’est un per­fec­tion­niste qui te le dit !).

Les prochaines fois :

  • Je passerai beau­coup moins de temps sur la rédac­tion écrite de mes dis­cours. Un brouil­lon, et hop on passe à la suite.
  • Je pra­ti­querai ce brouil­lon seul à l’o­ral. À l’écrit, on peut se laiss­er croire qu’une phrase passera bien à l’o­ral. Mais dès qu’on la prononce, on se rend compte si c’est le cas ou non. (Et c’est le meilleur moyen de le retenir.)
  • Je deman­derai à des gens de me don­ner du feed­back. Des gens dans ma cible ET des gens qui ne con­nais­sent pas bien mes idées, pour voir s’ils com­pren­nent quand même.
  • Je pra­ti­querai alors devant plein de petits groupes : pri­mo, pour m’habituer au stress ; deuxio, pour inté­gr­er rapi­de­ment leur feed­back.

Leçon n°2 — L’attention du public n’est pas un dû.

J’ai oublié que c’é­tait à moi de retenir l’at­ten­tion du pub­lic, et pas au pub­lic de me l’ac­corder. C’est pour­tant la base, non ?

  • Mon dis­cours était en anglais (j’ex­plique ce choix plus tard)
  • Je n’avais pas de diapo
  • Je par­lais avec un rythme assez con­stant
  • J’u­til­i­sais beau­coup d’idées abstraites

Mouaisje crois que j’avais peu de chances de retenir l’at­ten­tion du pub­lic.

D’où l’in­térêt…

  • d’u­tilis­er des métaphores,
  • des visuels,
  • plus d’ex­em­ples con­crets,
  • moins d’idées abstraites,
  • jouer avec son corps,
  • jouer avec sa voix,
  • faire vari­er le rythme,
  • inter­a­gir avec le pub­lic,
  • etc…

Si la forme n’est pas bonne, per­son­ne n’é­coutera le fond.

Leçon n°3 — Commence toujours par pourquoi.

J’ai pré­paré ce dis­cours en m’imag­i­nant que je par­lais au pub­lic YouTube, qui com­prend l’anglais et con­naît bien le développe­ment per­son­nel. Mais à aucun moment je n’ai pen­sé que mon pre­mier pub­lic, celui devant lequel j’ai par­lé, ne com­pre­nait pas bien l’anglais et n’é­tait pas con­va­in­cu de l’in­térêt de tra­vailler ses rela­tions.

J’ai eu plusieurs retours de gens qui n’avaient pas com­pris où je voulais en venir. L’anglais n’a pas aidé, c’est sûr. Mais il y avait autre chose…

Ce dis­cours, je l’ai prin­ci­pale­ment con­stru­is dans ma tête. Dans ma tête, je raisonne en idées abstraites, et je trou­ve ça évi­dent de tra­vailler ses rela­tions parce que je le fais depuis des années, et ça m’a changé la vie.
Et là je suis tombé sur un gros prob­lème :

Les gens ne sont pas dans ma tête.

Suis-je bête ? Cer­taine­ment.

J’au­rais plutôt dû écouter Simon Sinek :
J’au­rais dû com­mencer par expli­quer pourquoi c’est impor­tant.

Pourquoi ce que je vais dire peut t’in­téress­er.

Au lieu de ça, je me suis con­cen­tré sur le com­ment, en pen­sant à tort que le pourquoi était acquis. C’é­tait une erreur, certes, mais j’ai aus­si réal­isé que mon pourquoi n’in­téresserait jamais tout le monde. Jamais.

C’est la leçon numéro 4.

Leçon n°4 — Tu ne pourras jamais plaire à tout le monde.

Même si mon dis­cours avait été par­fait, il ne pou­vait pas touch­er la majorité de mon pub­lic.
Tra­vailler ses rela­tions est un sujet de niche. Je l’ai com­pris ce jour-là.

J’ai un besoin de con­necter avec les autres qui est si fort que ça me parais­sait évi­dent de vouloir amélior­er ses rela­tions, je pen­sais que tout le monde avait cette envie. Mais ce n’est pas un besoin qui est partagé par tout le monde.

Ce jour-là, j’ai com­pris que je fai­sais par­tie d’une niche, avec des idées et un fonc­tion­nement de niche, et donc que je ne réson­nerais très fort qu’avec cette niche. J’ai aus­si réal­isé qu’en­tre 100 000 per­son­nes curieuses de m’é­couter, mais sans plus ; et 1000 per­son­nes à fond avec moi qui m’é­coutent et agis­sent… Le choix était vite fait.

On est tous dif­férents, avec des car­ac­téris­tiques et des envies qui se recoupent.

  • Si je cherche à par­ler à tout le monde, mon dis­cours touchera beau­coup de gens, mais ne les touchera pas beau­coup.
  • Si je choi­sis une cible trop pré­cise, mon dis­cours aura un grand impact sur un trop petit nom­bre de per­son­nes, et l’im­pact glob­al du dis­cours sera donc sous-opti­mal.

Con­clu­sion :

  • Tra­vailler ton dis­cours pour touch­er davan­tage ta cible : OUI, c’est réal­iste.
  • Tra­vailler ton dis­cours pour touch­er forte­ment tout le monde : NON, c’est une chimère.

Leçon n°5 — Les gens ne se rappelleront pas de ce que j’ai dit…

Mais ils se rap­pelleront de ce que je leur ai fait ressen­tir.

C’est John, un mem­bre de Toast­mas­ters Valen­cia qui m’a dit ça. Mer­ci à lui.

Finale­ment, on ne se rap­pelle jamais de toutes les paroles que quelqu’un a pronon­cées.
Mais c’est ok, parce que ce sont les émo­tions qui nous font pass­er à l’ac­tion. Pas les idées.

J’ai essayé d’en faire pass­er, des émo­tions. En par­lant à coeur ouvert. En par­lant de con­ver­sa­tions dif­fi­ciles mais impor­tantes que j’ai eues. En par­lant de mes erreurs. Mais j’ai l’im­pres­sion que je ne les incar­nais pas vrai­ment, ces émo­tions. Comme si j’avais mis une bar­rière men­tale entre mes émo­tions et moi.

Pour que les gens se rap­pelle de ce que je leur ai fait ressen­tir, il faut qu’ils ressen­tent des émo­tions fortes en m’é­coutant. Il faut donc qu’en par­lant je vive moi-même ces émo­tions fortes.

Je peux aus­si pro­gress­er sur la var­iété des émo­tions. Ici, c’é­tait des émo­tions assez lour­des. Je n’ai pas fait d’hu­mour, mais j’au­rais dû pour déten­dre l’at­mo­sphère. Un bon dis­cours fait pass­er le pub­lic par des états émo­tion­nels très forts et var­iés. Du rire aux larmes.

Mon idéal, ça serait de me retrou­ver sur scène et de par­ler comme si je par­lais à des amis, de manière très authen­tique et sincère, avec les idées en tête mais en impro­visant le reste. Je veux don­ner des dis­cours qui vont réveiller des émo­tions pro­fondes. Incar­n­er ces émo­tions, c’est ça que je vais tra­vailler en pri­or­ité.

C’est bien de vouloir pro­gress­er, mais…

Il faut aussi savoir savourer ses succès.

TEDxINSA - L'équipe et les speakers

Mer­ci à l’équipe TEDx­IN­SA et à tous ceux qui ont par­ticipé à l’événe­ment.

Voici rapi­de­ment les 5 points dont je suis fier :

1. J’étais à l’aise sur scène devant 200 personnes.

Ce n’est pas inné, ça se tra­vaille. Si toi aus­si tu veux dépass­er ta peur de par­ler en pub­lic, c’est pos­si­ble. Ça demande juste beau­coup d’en­traîne­ment.

Si ça peut te ras­sur­er, à la finale du con­cours de l’an­née précé­dente, je trem­blais de peur et je me raclais sans arrêt la gorge. Pau­vre pub­lic, ça devait être un peu gênant…
Mais je me suis entraîné, et j’ai pro­gressé !

Pour en témoign­er, voici le mes­sage qu’une mem­bre de l’équipe TEDx­IN­SA m’a envoyé après la finale du con­cours :

2. J’ai donné mon discours en anglais.

L’anglais n’est pas ma langue mater­nelle, c’é­tait donc une dif­fi­culté sup­plé­men­taire. Ce n’é­tait pas du par coeur, j’im­pro­vi­sais les phras­es sur le coup.

Pourquoi l’anglais ?

Parce que je pen­sais écrire ce site en anglais et rediriger l’au­di­ence vers ce site. Hum… avec mes 500 vues à tout cass­er, je vais pas aller bien loin.

Je regrette sim­ple­ment mon accent anglais pas très anglais que la mau­vaise qual­ité de l’en­reg­istrement n’a pas amélioré. J’aimerais l’amélior­er pour mes prochaines inter­ven­tions anglo­phones.

3. J’ai été authentique.

Mis à part la par­tie “incar­n­er ses émo­tions” que je veux encore tra­vailler, j’ai quand même dit des choses assez per­son­nelles et dif­fi­ciles pour servir mon dis­cours. Je ne me suis pas cen­suré, et ça j’en suis fier.

4. Je me suis fixé un objectif, et je l’ai tenu.

L’an­née précé­dente, quand je me suis inscrit pour la pre­mière fois au con­cours, c’é­tait claire­ment pour gag­n­er et don­ner un TEDx Talk. Quand j’ai per­du, je suis redescen­du sur Terre, et la chute a été douloureuse. Mais je suis repar­ti, encore plus déter­miné et avec le même objec­tif en tête.

Alors quand je regarde en arrière, et que je vois tout ce que j’ai fait pour pro­gress­er, je suis fier de m’en être don­né les moyens. Par-dessus tout, je suis recon­nais­sant envers ce Loïc du passé qui a osé s’in­scrire la pre­mière fois au con­cours, porté par l’in­tu­ition que c’é­tait une belle oppor­tu­nité à saisir.

5. J’ai fait un TEDx.

C’est le plus évi­dent.
J’ai regardé des heures et des heures de TED Talks. Cer­tains ont provo­qué de gros change­ments de point de vue chez moi. C’est un hon­neur d’avoir été sélec­tion­né. Et puis en terme de prise de parole en pub­lic, c’est un bel accom­plisse­ment. Une belle pre­mière étape avant d’aller plus loin pour trans­met­tre mon mes­sage.

Main­tenant, si je stresse avant un dis­cours je peux tou­jours me dire “Eh, relax, t’as fait un TEDx Talk”. Ça ne marche pas tou­jours (la peur de par­ler en pub­lic est cori­ace), mais ça aide.


Comment je compte progresser :

Dans les semaines qui vien­nent, je vais rejoin­dre un club Toast­mas­ters en français et don­ner un max de dis­cours en suiv­ant ces pri­or­ités :

  1. 1
    Ressen­tir mes émo­tions en même temps que je par­le.
  2. 2
    Faire de l’hu­mour.
  3. 3
    Tra­vailler la forme (rythme, voix, jeu d’ac­teur).

Le tout en com­mençant bien sûr tou­jours par pourquoi et en pra­ti­quant au max­i­mum devant d’autres per­son­nes.


Par­ler en pub­lic, ça t’in­téresse ?

Dis moi dans les com­men­taires quel sujet tu voudrais que je traite. 😉

Allez, à plus !

- Loïc

4.8/5 — 96 votes
Partage-le avec tes proches :


Loïc

Articles similaires :

Tags de l'article :

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
>