Confiance en soi : mon système complet pour la faire décoller

Le pire quand on manque de con­fi­ance en soi c’est qu’on voit ce qu’on veut le plus au monde pass­er devant nos yeux… sans qu’on réus­sisse jamais à l’at­trap­er. Pire ! On le voit pass­er devant nos yeux, et on essaie MÊME PAS de l’at­trap­er…

Et là, les regrets arrivent. On s’en veut. À mort. Pourquoi est-ce que je ne tente jamais rien ? Pourquoi ?! Quand est-ce que je vais enfin com­mencer à vivre vrai­ment ?


Je con­nais si bien cette his­toire…

J’é­tais à un con­cert en extérieur. Je croise le regard d’une fille qui me plaît. Je détourne les yeux. Mon coeur rate un coup. Il faut que j’aille lui par­ler… Il faut que j’aille lui par­ler… Ce dis­cours se répète dans ma tête, mais rien n’y fait : je reste immo­bile, paralysé par la peur.

La soirée avance, je passe à autre chose. Je ren­con­tre des gens cool, je danse… Et là, l’op­por­tu­nité inespérée : une pote que je viens de ren­con­tr­er se met à dis­cuter avec la fille en ques­tion. Je n’ai qu’à venir dis­cuter avec ma pote et me présen­ter pour démar­rer la con­ver­sa­tion avec cette fille. Je n’ai lit­térale­ment que 3 pas à faire… Oui, mais qu’est-ce que tu vas lui dire ?

Mon esprit a freezé, et je reste immo­bile tan­dis que mon stress gagne la bataille. Je suis inca­pable de trou­ver quoi lui dire. Je me maud­is en même temps que j’as­siste à ma défaite. Je me maud­is parce que une fois encore, j’ai l’im­pres­sion de pass­er à côté de ma vie.

Ce soir-là, mes peurs ont gag­né la bataille.
Mais je suis repar­ti avec une cer­ti­tude :
Je ne les lais­serai PAS gag­n­er la guerre.


Si tu es ici avec moi, c’est que toi non plus tu n’en peux plus de laiss­er tes peurs gag­n­er.

Dans les lignes qui suiv­ent, tu décou­vri­ras le sys­tème que tu peux met­tre en place dès aujour­d’hui pour gag­n­er con­fi­ance en toi de manière pro­fonde et durable. Ce n’est pas facile, mais c’est rude­ment effi­cace. Crois moi, ça vaut le coup.



Manquer de confiance en soi, c’est comme être spectateur du film de ta vie…

Sauf que le film ne va jamais là où tu veux qu’il aille. Dans les meilleurs moments, c’est frus­trant ; dans les pires, c’est dés­espérant, dép­ri­mant, rageant.


Confiance en soi : définition

Ta con­fi­ance en toi c’est tout sim­ple­ment ta croy­ance en ta capac­ité à réus­sir quelque chose.

Le prob­lème que je te pro­pose de résoudre dans cet arti­cle, c’est de réus­sir à saisir les oppor­tu­nités impor­tantes pour toi, même si aujour­d’hui tu n’os­es pas les saisir. Peut-être que tu n’as même pas l’im­pres­sion d’être capa­ble de repér­er de telles oppor­tu­nités. C’est pas grave, on va égale­ment voir com­ment y arriv­er.

Ces oppor­tu­nités sont par exem­ple :

  • Pos­tuler à ce job ou ces études qui te font peur (mais dont tu as très envie).
  • Pren­dre la parole pour défendre une idée ou une cause qui t’est chère.
  • Par­ler à cette per­son­ne qui te plaît, et lui pro­pos­er de se voir en tête à tête.
  • Suiv­re cette for­ma­tion qui, tu le sens, pour­rait te faire pro­gress­er 3 fois plus vite.
  • Par­ticiper à ce con­cours, cette com­péti­tion même si tu n’es pas sûr·e de gag­n­er.

Ici, on va être très prag­ma­tique :

Tu as envie de quelque chose mais tu as peur d’y aller ?
-> Décou­vre com­ment dépass­er ces peurs de manière pro­gres­sive & sys­té­ma­tique pour que tu finiss­es par ne plus te pos­er de ques­tions.

Mais avant, soyons clairs.


Le développement personnel t’a menti

Tu as peut-être vu autre part des tech­niques pour avoir con­fi­ance en toi :

  • Te répéter devant le miroir que tu vas y arriv­er (la méth­ode Coué).
  • Rem­plac­er tes pen­sées néga­tives par des pen­sées pos­i­tives.
  • Visu­alis­er tes suc­cès tous les matins.
  • Regarder des vidéos de moti­va­tion.
  • Lire des cita­tions inspi­rantes.

Ou des trucs vagues du type “Crois en toi et en tes rêves, parce que per­son­ne d’autre ne le fera !”.

Alors bien sûr tout ça, ça marche. Enfin, ça marche… Ça marche un peu. Un tout petit peu.
Mais le manque de con­fi­ance en soi, c’est un prob­lème sérieux. C’est dif­fi­cile et douloureux.
Si c’é­tait si facile, s’il suff­i­sait de se répéter qu’on va y arriv­er, je pense qu’on aurait tous déjà résolu ce prob­lème. Et pour­tant, des mil­lions de gens man­quent de con­fi­ance en eux. Tu n’es pas seul·e, loin de là.

Alors tu te doutes bien que pour résoudre le prob­lème de manque de con­fi­ance en soi, il faut des solu­tions qui trait­ent la source du prob­lème. C’est ce qu’on va décou­vrir tout de suite.


La vraie raison pour laquelle tu as peur

On n’a pas con­fi­ance en soi parce qu’on a des croy­ances lim­i­tantes. Des pen­sées, presque incon­scientes, qui se répè­tent sou­vent dans notre tête et nous empêchent de faire ce que l’on veut :

  • “Si tu par­les devant un pub­lic, tu vas bafouiller, tu vas être ridicule, ils vont te juger… N’y va surtout pas.”
  • “Non mais elle sera jamais intéressée par un los­er comme toi. Laisse tomber.”
  • “C’est pas un méti­er pour les filles ça. Fais pas de vague et choi­sis autre chose.”

Ce sont des croy­ances, elles ne sont donc jamais com­plète­ment vraies. Par­fois elles nous pro­tè­gent, sou­vent elles nous lim­i­tent. Ces croy­ances lim­i­tantes nour­ris­sent nos peurs, et ce sont nos peurs qui nous empêchent d’a­gir.

Tant que tu n’auras pas affron­té tes peurs, elles con­tin­ueront de te hanter.

Ces croy­ances on les a inté­grées parce qu’un jour quand on était enfant, on a vécu un trau­ma­tisme, même min­ime… Tu étais amoureux de Élodie en pri­maire. À la récré, tu es allé lui deman­der si elle voulait bien être ton amoureuse, et elle t’a rejeté·e sèche­ment.

La sit­u­a­tion a été dif­fi­cile, alors notre cerveau a enreg­istré pour mieux nous pro­téger à l’avenir que ces sit­u­a­tions étaient dan­gereuses, qu’il fal­lait les éviter et donc qu’on devait en avoir peur.

Autre pos­si­bil­ité, on a inté­gré ces croy­ances parce que c’est ce qu’on nous a répété toute notre vie

Comme le dit Rus­sell Brand avec son livre Recov­ery :

Tu suis le con­di­tion­nement de ta cul­ture, de ta famille et de ton école. Tu es la per­son­ne qu’on t’a dit d’être, pour le meilleur ou pour le pire.


Si tu en es où tu en es aujour­d’hui, c’est à cause de ces croy­ances. Si tu as peur, c’est à cause de ces croy­ances. Si tu es au fond du trou, c’est à cause de ces croy­ances. À cause de ce qu’on t’a répété toute ta vie.

Ce n’est donc pas ta faute.
Je sais que tu as dû vivre des choses dif­fi­ciles.
Je sais que tu as des sou­venirs si douloureux qu’ils te hantent encore aujour­d’hui.
Je sais que si tu me racon­tais tout ça, j’au­rais envie de pleur­er de com­pas­sion.
Et je suis désolé. Désolé que tu aies eu à vivre ce que tu as vécu. Désolé que tu aies ressen­ti toute cette souf­france.

Mais main­tenant que tu sais ce qui t’a blo­qué tout ce temps, tu peux enfin avancer. On ne peut pas chang­er son passé, mais on peut chang­er son présent.
Et ce que tu dois vrai­ment retenir, c’est que ce n’est la faute de per­son­ne.
Même si c’é­tait le cas, ce qui est fait est fait.
À trop chercher un coupable, on en oublie de chercher le bon­heur.

Alors on fait quoi ?
Tu dois accepter une chose :
Toi seul·e peut chang­er ta vie, per­son­ne ne le fera pour toi. Tu es respon­s­able de ton bon­heur.

Cette prise de respon­s­abil­ité est essen­tielle pour avancer, parce qu’elle te fait com­pren­dre que le change­ment est en ton pou­voir. Tant que tu met­tras la respon­s­abil­ité de ton bon­heur sur des fac­teurs extérieurs à toi, tu n’a­vanceras pas. Mais à par­tir du moment où tu prends la respon­s­abil­ité de ta vie, le vrai change­ment com­mence…

Et si tu apprenais à t’aimer ?

C’est comme si tu deve­nais ton meilleur ami. Et tu t’aides à te con­stru­ire une meilleure vie. J’ai écrit une série d’ar­ti­cles sur le sujet.

Clique sur le bou­ton pour les décou­vrir :


Le système pour sortir de sa zone de confort (intelligemment)

Tout ce que tu as toujours voulu se trouve de l’autre côté de tes peurs - George Adair

Si ce sont tes peurs qui t’empêchent d’avoir con­fi­ance en toi et de saisir les oppor­tu­nités qui t’in­téressent, alors effec­tive­ment, tout ce que tu as tou­jours voulu se trou­ve de l’autre côté de tes peurs.

Pour ne plus avoir peur, tu dois chang­er tes croy­ances en te prou­vant que tu n’as pas à avoir peur. Pour ça, tu dois dépass­er tes peurs une par une, pro­gres­sive­ment.

Et ça tombe bien, parce que tes peurs sont un for­mi­da­ble out­il :


A) Suis tes peurs

Il y a une équa­tion très sim­ple que j’ai décou­verte en dépas­sant mes peurs :

Peur = Oppor­tu­nité

C’est comme ça que tu peux repér­er les oppor­tu­nités impor­tantes pour toi.

Dans son livre The War of Art, Steven Press­field par­le de la Résis­tance : une force interne qui utilise nos peurs pour nous empêch­er d’at­tein­dre notre plein poten­tiel. La Résis­tance appa­rait unique­ment quand on se dirige vers ce qui va nous faire grandir. Bien sûr quand il faut boss­er sur des pro­jets qui nous tien­nent à coeur, la Résis­tance est là, par con­tre quand il faut regarder des séries Net­flix toute la journée, elle ne pointe pas le bout de son nez. Super…

Nos peurs appa­rais­sent donc quand c’est impor­tant pour nous, et man­quent à l’ap­pel le reste du temps. Con­clu­sion :

Tu peux utilis­er tes peurs comme une bous­sole pour t’indi­quer ton chemin.

Quand ton coeur rate un coup, se serre, s’ac­célère, quand tes mains devi­en­nent moites, ou trem­blent, quand ton esprit s’embrouille, quand tu rougis, quand tu bafouilles

Bref :

Quand tu as peur, c’est sim­ple : tu DOIS y aller.


Exer­ci­ce :

Liste ce qui te fait le plus peur, et choi­sis une action pour dépass­er cette peur.
Cette action doit cor­re­spon­dre à quelque chose que tu aimes ou qui a un sens fort pour toi.

Exem­ple : j’avais hor­reur de par­ler en pub­lic, mais je sen­tais dans mes tripes que c’é­tait fait pour moi, alors j’ai con­tin­ué à me dépass­er, parce que ça avait un sens fort pour moi.

Si tu as peur mais que ça n’a pas de sens, ça ne sert à rien de te forcer : ça va te dégoûter.

Choi­sis donc des actions qui te font peur, mais qui on aus­si un sens fort pour toi : soit parce que c’est quelque chose que tu aimes, soit parce que c’est pour attein­dre quelque chose d’im­por­tant pour toi.


B) Appuie sur les bons leviers

Tant qu’on est dans les équa­tions :

Courage = Volon­té / Peur

Si tu arrives à aug­menter ta volon­té en trou­vant des raisons d’a­gir plus fortes que ta peur, tu as gag­né.

Tout de suite, un exem­ple :

Christ Rédempteur - Rio de Janeiro

J’é­tais à Rio avec mon pote Julian au pied de la stat­ue du Christ Rédemp­teur.
Là, je vois une fille super belle :

- Wow elle est jolie la fille là-bas.
- Mon pote : Bah, va lui par­ler !
- Euh… non.
- Allez Loïc, sinon tu vas le regret­ter.
- C’est pas suff­isant pour que j’y aille.
- … Et si c’était la femme de ta vie ?
- Ouais… bon… tu fais chi­er.

Et je suis allé par­ler à cette fille.

Bon, finale­ment ce n’était PAS la femme de ma vie…
Mais j’ai osé y aller, parce que mon ami a su tir­er sur le bon levi­er.

Pour oser plus facile­ment, on peut utilis­er des raisons d’agir qui font taire nos peurs en par­lant bien plus fort. Au moins un moment.

C’est ce que j’ap­pelle des leviers.

Don­nez moi un levi­er suff­isam­ment grand, et je soulèverai le monde.

Archimède

Exer­ci­ce :

Choi­sis une action qui te fait peur ET qui a du sens pour toi.

Ensuite, demande toi encore et encore Pourquoi c’est impor­tant ?.

Quand tu tombes sur une réponse qui te donne les larmes aux yeux, ou te tord l’estom­ac de peur ou de dégoût, c’est un levi­er. Rassem­ble les répons­es qui réson­nent le plus fort en une phrase : ça y est, tu as tes leviers.

Et main­tenant, dépêche toi !


C) Jette tes clés de l’autre côté

Une fois que tu t’es décidé à agir, il faut se dépêch­er et ne pas laiss­er fil­er ta déter­mi­na­tion : tes leviers per­dent vite en pou­voir et ton cerveau revient armé d’ex­cus­es en béton.
Tu dois donc pren­dre la relève avec quelque chose de plus fort : l’engagement.

Imag­ine une bar­rière.
Cette bar­rière, c’est tes peurs. Tu as peur d’aller de l’autre côté.
Mais si tu jettes tes clés de l’autre côté sans réfléchir, tu seras obligé d’escalad­er la bar­rière pour aller les récupér­er. C’est le principe de l’en­gage­ment.

  • Si ce qui te fait peur, c’est de par­ticiper à un con­cours, inscris-toi le plus vite pos­si­ble. Tu t’es engagé·e, tu n’as plus qu’à respecter ton engage­ment.
  • Si tu as peur d’aller par­ler à quelqu’un, com­mence directe­ment à marcher vers cette per­son­ne et dis lui Salut ! Je crois pas qu’on se soit déjà rencontré·e·s, je m’ap­pelle —”. Tu seras obligé·e d’im­pro­vis­er le reste de la con­ver­sa­tion.
  • Si quelqu’un demande un volon­taire pour par­ler en pub­lic, chanter, je ne sais quoi, et que tu as peur, lève la main sans réfléchir, et tu te débrouilleras pour la suite.

Les 4 manières les plus sim­ples de t’en­gager sont :

  • Te don­ner une dead­line pré­cise : j’ai jusqu’au 31 décem­bre à minu­it pour faire telle chose.
  • Faire la 1ère action la plus sim­ple qui t’en­gage : t’in­scrire à un con­cours, lever la main, etc…
  • Pari­er de l’ar­gent avec un·e proche de con­fi­ance : si je ne me suis pas inscrit·e au con­cours avant le jj/mm/aaaa alors je te donne 100€.
  • Don­ner tes leviers à un·e proche et lui deman­der de te les ressor­tir au bon moment : si je n’ose pas aller lui par­ler, dis moi “Et si c’é­tait la femme de ta vie ?”.

Exer­ci­ce :

Engage toi dès aujour­d’hui à faire l’ac­tion que tu as choisie en util­isant un des 4 engage­ments ci-dessus. Bien sûr c’est d’au­tant plus effi­cace si tu les com­bines.


D) Passe à l’action

Deux choses à pren­dre en compte quand tu sors de ta zone de con­fort :

Une fois que tu es en dehors, restes‑y un moment pour t’habituer à la peur (5–10 min min­i­mum). Le but c’est de réduire ta peur. Si tu retournes tout de suite dans ta zone de con­fort, tu n’auras pas pu habituer ton sys­tème nerveux à la sit­u­a­tion, tu en auras tou­jours aus­si peur et ça n’au­ra pas servi à grand chose.

Sois sat­is­fait d’avoir essayé, pas d’avoir réus­si. Dis autrement : vise l’ex­péri­ence, pas les résul­tats. Si ce qui te fait peur c’est de par­ticiper à un con­cours, ton unique but doit être de par­ticiper à ce con­cours. Pas de le gag­n­er. Con­cen­tre toi seule­ment sur ce que tu peux con­trôler. Comme ça tu pour­ras être fier de toi quoi qu’il arrive.

Exer­ci­ce :

Fais le. C’est la par­tie la plus impor­tante.

La vie, c’est ce qui se trou­ve en dehors de ta zone de con­fort.

Alors fonce. Va vivre. Ça vaut le coup.

Et puis de toute manière, tu t’es engagé·e : tu n’as plus le choix ! 😉


E) Fais un bilan

Trois cas de fig­ure :

  1. Tu n’as pas osé.
  2. Tu as osé, et ça s’est mal passé.
  3. Tu as osé, et ça c’est super bien passé (ce que je te souhaite).

Exer­ci­ce :

Dans tous les cas, sois gen­til avec toi-même, essaie de com­pren­dre pourquoi ça n’a pas marché comme tu voulais, mais ne t’au­to-fla­gelle pas ! Ça sera plus facile dans le 3ème cas je te l’ac­corde.

Quoi qu’il arrive, note tes accom­plisse­ments quelque part, que l’ac­com­plisse­ment soit “J’ai osé et réus­si” ou sim­ple­ment “J’ai osé, même si ça n’a pas marché”. Reviens à cette liste quand tu as besoin d’in­spi­ra­tion.

Fais un bilan de ce qui a bien marché, ce qui n’a pas marché, ce qui t’a aidé ou non, et décide de ce que tu feras dif­férem­ment la prochaine fois.

Enfin, utilise la con­fi­ance en toi que tu as bien méritée comme car­bu­rant pour la suite.
À force de dépass­er tes peurs et de sor­tir de ta zone de con­fort, tout devient plus facile.

  1. Tu gagnes en momen­tum : tes réus­sites passées s’empilent et te poussent à con­tin­uer.
  2. Ta zone de con­fort s’a­grandit ET tu com­mences même à trou­ver du con­fort dans l’in­con­fort.

Petit à petit, à force d’os­er et de voir que finale­ment tout va bien, même si tu te rates, tu intè­gres l’idée que quoi qu’il arrive, tu t’en sor­ti­ras très bien. C’est comme ça que tu te forges une con­fi­ance en toi en béton armé, prêt·e à affron­ter sere­ine­ment la vie.


De l’autre côté de tes peurs

Tout ce que tu as tou­jours voulu se trou­ve de l’autre côté de tes peurs.

George Adair

Main­tenant, ça y est, tu es de l’autre côté. Alors imag­ine…

Tu es en soirée avec quelques amis. Tu ne con­nais pas grand monde, mais ce n’est plus un prob­lème pour toi, tu as beau­coup pro­gressé. Ça se ressent à tes inter­ac­tions : tu es plus détendu·e, tu as un énorme sourire qui te barre le vis­age, et tu ressens ton effet sur les autres.

Et quand tu repères quelqu’un dont la vibe te plaît, tu oses aller entamer la con­ver­sa­tion avec cette per­son­ne sans te pos­er 1000 ques­tions… Et ça fait du bien de ne plus se pren­dre la tête comme avant.

Ton pote Julian est à fond et racon­te une anec­dote de vos dernières vacances. Tout le monde rigole. Il est dans son éle­ment, et c’est beau à voir. Tu détournes la tête pour observ­er son effet sur le petit pub­lic qui s’est con­sti­tué autour de lui, quand tu la vois.

Elle est là, cette per­son­ne qui te plaît. Tu ne savais pas qu’elle viendrait ce soir, mais c’est bien elle. Elle sourie en écoutant ton pote qui débor­de d’én­ergie avec toute cette atten­tion cen­trée sur lui.

Tu n’as jamais eu l’oc­ca­sion de dis­cuter plus que ça avec elle, mais tu adores ce qu’elle dégage. C’est main­tenant ou jamais. Ton sourire s’ef­face, ton coeur rate un coup
Mais main­tenant tu sais ce que ça veut dire. C’est par là que tu dois aller.

Tu inspires, tu souf­fles, et ça te détend. Tu n’as pas peur, non. Tu as hâte. Hâte d’y aller. Tu souris de nou­veau. Tu pens­es à tout ce chemin que tu as par­cou­ru. Tout ce temps à rêver de ce instant où tu aurais con­fi­ance en toi… Et main­tenant, ça y est.

Tu t’ap­proches d’elle et tu lui lances :
“C’est la 4ème fois que je l’en­tends racon­ter nos vacances à Rio, et plus il les racon­te, plus il est à fond.”

Elle se tourne vers toi. “Vous êtes allés à Rio ensem­ble ? Mais c’est génial !”

Et la con­ver­sa­tion se déroule, c’est flu­ide, ça coule tout seul. Tu es aux anges.

Et qui sait… peut-être que c’est le début d’une belle his­toire ?

Soirée entre amis

Cet arti­cle t’a aidé ? Si tu pens­es qu’il peut par­ler à cer­tains de tes amis, envoie le leur sur Mes­sen­ger ou What­sapp 😉

Sur ce, je te souhaite une très belle vie, en dehors de ta zone de con­fort.


Loïc


Et si tu en veux plus…

-> S’aimer soi même : com­ment devenir ton meilleur ami


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Loïc

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  • Encore un arti­cle où j’ap­prends des choses ! J’ap­pré­cie beau­coup le fait que tu par­les de tes expéri­ences pour dévelop­per tes idées, ça me donne envie d’es­say­er 🙂
    Je retrou­ves cer­taines idées, cer­tains con­seils que j’ai lu autre part mais l’ap­proche sys­té­ma­tique ajoute de la valeur même à ces choses là.

  • Salut Clé­ment !
    Con­tent que ça t’ait plu ! J’es­saie de ramen­er plus de sto­ry­telling dans mes arti­cles 😉
    Effec­tive­ment, le côté sys­té­ma­tique per­met d’ap­pli­quer en se posant moins de ques­tions, parce que quand on s’en pose trop, on n’ose plus…

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