S’aimer soi même : comment devenir ton meilleur ami

Est-ce que tu te recon­nais dans l’une de ces 3 sit­u­a­tions ?

  1. Tu recherch­es le suc­cès ou la per­son­ne qui te fera te sen­tir heureux ou heureuse. Mais quoi que tu fass­es, quoi que tu accom­pliss­es, tu n’es pas satisfait·e et le bon­heur n’est pas au ren­dez-vous. Tu sens que quelque chose manque, qu’au fond, tu n’es pas assez. 
  2. Par­fois tes pen­sées te font si mal que tu aimerais te réfugi­er dans ton lit et faire taire ton cerveau. Faire taire cette rumi­na­tion inces­sante qui te répète des mots durs et te met un étau sur le coeur… mais plus tu essaies de les faire par­tir, plus elles attaque­nt.
  3. Tu es trop gentil·le. Tu tombes facile­ment dans des dépen­dances affec­tives ou des rela­tions tox­iques. Par peur du con­flit, tu n’os­es pas dire non, tu n’os­es pas t’af­firmer, et tu finis par te faire marcher dessus. Tu accu­mules alors de la ran­coeur con­tre tous ceux qui te man­quent de respect, mais surtout con­tre toi qui ne sais pas t’im­pos­er.

Un été, ces trois prob­lèmes se sont man­i­festés chez moi en même temps. Ça a été hor­ri­ble. Mais j’ai com­pris que la cause de tous ces prob­lèmes, c’est que je ne m’aimais pas assez

Alors je suis allé à la source, et j’ai appris à m’aimer, petit à petit. S’aimer, c’est un voy­age. Je n’ar­riverai jamais au bout. Mais sur le chemin, j’ai appris beau­coup : dans cet arti­cle, tu décou­vri­ras ce qu’est vrai­ment l’amour de soi et 8 façons de s’aimer qui m’ont bien aidé.



S'aimer - un voyage seul avec soi même


Dépendance affective, perfectionnisme et dépression : le même combat

Quand on a l’un des ces prob­lèmes, la cause est presque tou­jours la même : on ne s’aime pas assez, alors on cherche à combler ce manque autrement. C’est ce que sont ces prob­lèmes : des straté­gies pour combler ce manque.

Clique sur un prob­lème pour voir com­ment le manque d’amour de soi le provoque :

Trop gentil·le, peur du conflit, dépendance affective & relation toxique

On ne se donne pas assez d’amour, alors on cherche à se faire aimer des autres. On espère donc s’as­sur­er l’amour des autres en étant “gen­til” : on accepte tout ce qu’ils nous deman­dent sans oser dire non.

On a très peur du con­flit et on évite de faire des vagues parce qu’au fond on a peur que les autres ne nous aiment plus : cet amour des autres, c’est le seul qu’on a, alors on fait tout pour ne pas le per­dre.

On devient alors dépendant·e des autres pour nous apporter un amour qu’on ne se donne pas à nous-même. Même si la rela­tion est tox­ique et qu’elle nous fait du mal, on n’a pas mieux comme amour, alors on s’en con­tente.

On accepte l’amour qu’on croit mérit­er.

Perfectionnisme, rumination mentale & addiction

On pour­suit dés­espére­ment le suc­cès, la per­fec­tion, parce qu’on espère qu’à ce moment là on se don­nera l’amour dont on manque aujour­d’hui (parce qu’on ne se le donne pas). On cherche le grand amour, la per­son­ne par­faite en espérant qu’en la trou­vant on se sen­ti­ra entier et que cette per­son­ne nous don­nera l’amour et l’é­panouisse­ment dont on manque aujour­d’hui.

Quand inévitable­ment on vit un échec ou autre moment dif­fi­cile, au lieu de se don­ner de l’amour et de la com­pas­sion (ce qu’on ne sait pas faire), on en rajoute en se punis­sant avec des paroles intérieures dures pour se motiv­er à avancer.

Le moment présent devient trop dif­fi­cile à sup­port­er à cause de ces pen­sées et émo­tions douloureuses, alors on fuit en se réfu­giant dans une addic­tion (la drogue, l’al­cool, la clope, mais aus­si Net­flix, les réseaux soci­aux, le sport, la pro­cras­ti­na­tion…).

Dépression, apathie & procrastination

On ren­tre dans des boucles de rumi­na­tion men­tale et comme on manque d’amour pour soi, on arrive pas à en sor­tir. Alors on utilise des mécan­ismes de pro­tec­tion : on bloque toutes les pen­sées et émo­tions et on finit par n’avoir envie de rien (apathie), ou on se jette dans des activ­ités qui nous appor­tent un plaisir court-terme pour nous sen­tir mieux (pro­cras­ti­na­tion & addic­tions). Quand tout ceci con­tin­ue indéfin­i­ment, on tombe dans la dépres­sion.

Tous ces prob­lèmes ont la même cause, et en trai­tant la cause au lieu des symp­tômes, tu pour­ras faire d’une pierre trois coups…


Self love : définition

L’amour de soi, se dit self love en anglais. Je dirai plus sou­vent self love qu’amour de soi parce que c’est plus court et facile à pronon­cer.

Le self love c’est accepter et aimer incon­di­tion­nelle­ment tout ce qui a trait à toi, sim­ple­ment parce que c’est toi : tes pen­sées, tes émo­tions, tes expéri­ences, même celles que tu aimes le moins et que tu essaies de te cacher.
C’est pri­oris­er ton bien-être et ton bon­heur : pren­dre soin de ton corps, de tes besoins et de tes émo­tions ; te don­ner de la com­pas­sion, sans cri­tique, sans juge­ment ; ne pas te con­tenter de moins que ce que tu mérites.


C’est sûre­ment le truc le plus impor­tant que tu peux tra­vailler de toute ta vie. Et pour­tant, ce n’est pas une pri­or­ité pour la plu­part des gens. La rai­son ? Le self love souf­fre de beau­coup de préjugés qui empêchent les gens de prof­iter de ses bien­faits.

Si tu veux être heureu·x·se… comme beau­coup de monde en fait, ne tombe pas dans ces pièges. 😉


Mythe n°1 — Tu ne te suffis pas

Com­bi­en de films, séries, chan­sons et romans, te font croire que ta vie ne vaut pas le coup tant que tu n’as pas ren­con­tré The One, le grand amour, la per­son­ne qui va te com­pléter par­faite­ment ?

Mais tu ne cherch­es pas l’amour au bon endroit.
Ton grand amour, il est déjà là : c’est toi, et il n’at­tend qu’une chose. Que tu l’aimes enfin.

Si ça t’in­téresse, je t’in­vite à regarder le TEDx Talk de Tra­cy McMil­lan : The per­son you real­ly need to mar­ry (en anglais).


Mythe n°2 — Tu deviens égoïste

Le self love est tout le con­traire de l’é­goïsme. Je pense d’ailleurs qu’en devenant ton meilleur ami, tu devien­dras aus­si un·e meilleur·e ami·e pour les autres. Pourquoi ?

Imag­ine qu’on a une coupe d’amour.
Quand elle est vide, on a envie de la rem­plir avec de l’amour. Soit qui vient de nous, soit qui vient des autres.

Si on ne se donne pas cet amour, on ira le chercher ailleurs, chez les autres.
Dans ce cas, on aime avant tout les autres pour l’amour qu’ils peu­vent nous don­ner plus que parce qu’on a envie de leur don­ner de l’amour.
C’est là que vient la dépen­dance affec­tive et même l’é­goïsme.

Il m’est arrivé de ne pas vouloir que des amis par­tent voy­ager, parce que je savais que je me retrou­verais tout seul, sans leur amour. Et pour­tant, je savais que ces voy­ages les rendraient heureux, mais j’avais un tel besoin d’amour que je ne souhaitais même pas leur bon­heur, seule­ment le mien. C’est ça l’é­goïsme.

Au con­traire, quand tu te donnes de l’amour, ta coupe se rem­plit jusqu’à ce qu’elle débor­de. Tout ce qui débor­de, c’est de l’amour que tu peux don­ner aux autres. Mais cette fois-ci, tu n’at­tends rien en échange : l’amour que tu donnes devient gra­tu­it.

T’aimer ne fera pas de toi quelqu’un de plus égoïste, mais au con­traire quelqu’un de plus altru­iste, parce que l’amour que tu don­neras aux autres sera réelle­ment dés­in­téressé : tu souhait­eras leur bon­heur sans rien atten­dre en retour. Tu devien­dras alors un·e meilleur·e ami·e pour les autres.


Mythe n°3 — Tu arrêtes de progresser

T’aimer plus ne veut pas dire que tu vas manger McDo et fumer tous les jours. Ça ne veut pas non plus dire que tu vas arrêter de chercher à t’amélior­er. En t’aimant plus, tu ne vas pas te laiss­er aller, au con­traire. Quand on aime quelqu’un, on veut le meilleur pour cette per­son­ne, sur le long-terme. Et le meilleur implique une bonne san­té et une belle vie :

  1. T’aimer sig­ni­fie pren­dre soin de ton corps et de ta san­té.
  2. T’aimer sig­ni­fie égale­ment te fix­er et pour­suiv­re des objec­tifs stim­u­lants et impor­tants pour toi.

En t’aimant plus, pro­gress­er devien­dra plus facile :

  • C’est plus facile d’être dans le moment présent et d’être heureu·x·se quand tu prends soin de toi et que tu es gentil·le avec toi-même.
  • C’est plus facile d’os­er sor­tir de ta zone de con­fort si tu sais que tu seras gentil·le avec toi-même quoi qu’il arrive.
  • C’est plus facile de chang­er une mau­vaise habi­tude quand tu cherch­es à com­pren­dre ce qui la déclenche plutôt que de t’en vouloir à chaque fois.
  • C’est plus facile de con­stru­ire des rela­tions enrichissantes quand tu ne cherch­es pas à recevoir de l’amour mais à en don­ner.
  • C’est plus facile d’éviter les sché­mas de rela­tion tox­ique si tu t’aimes déjà et que tu as des stan­dards élevés, parce que tu sais à quoi l’amour sain ressem­ble.


Deux pigeons devant la tour Eiffel


Et si tu devenais ton meilleur ami ?

La solu­tion pour s’aimer plus et tra­vailler son self love est de con­stru­ire une belle rela­tion avec toi-même. Pour ça, il suf­fit d’a­gir avec toi-même comme le meilleur des meilleurs amis le ferait. Tu as de la chance : ton meilleur ami, c’est un gars en or :

-> Il est opti­miste.

  • Il cherche à s’a­muser et pass­er du bon temps avec toi
  • Il te ramène dans le moment présent et t’aide à rel­a­tivis­er tes prob­lèmes

-> Il est bien­veil­lant.

  • Il t’ac­cepte sans te juger ni te cri­ti­quer et s’oc­cupe de toi quand tu en as besoin
  • Il t’é­coute et cherche à com­pren­dre com­ment tu fonc­tionnes

-> Il est hon­nête.

  • Il ne te ment pas et te met en face de tes prob­lèmes quand tu n’os­es pas les regarder
  • Il te défend devant ceux qui t’at­taque­nt et t’aide à régler rapi­de­ment les con­flits

-> Il est stim­u­lant.

  • Il veut le meilleur pour toi et te pousse à pro­gress­er
  • Il te pousse à sor­tir de ta zone de con­fort même si tu as peur

Et en pra­tique, ça donne ça :


8 façons de t’aimer comme si ta vie en dépendait

Alors pour t’aimer et dévelop­per cette belle rela­tion avec toi-même, voici 8 choses que tu peux faire :


1) Passer du temps seul·e à faire ce que tu aimes

Liste toutes les activ­ités qui te ren­dent heureu·x·se, puis fais en un top 5.
Quand tu man­ques d’in­spi­ra­tion, relis cette liste et com­mence une activ­ité qui te plaît. Si tu ne sais pas choisir, choi­sis une activ­ité du top 5 au hasard.

Par exem­ple :

  1. Lire un bon roman
  2. Écrire un jour­nal (jour­nal­ing)
  3. Méditer
  4. Chanter, danser
  5. Cuisin­er un bon plat


Chat qui se fait caresser - self care


2) Prendre soin de tes besoins fondamentaux

Ça veut dire pren­dre soin de ton corps : 

  • Met­tre un pull quand tu as froid
  • Faire du sport si tu es resté·e assis·e toute la journée, comme moi en écrivant cet arti­cle 😉
  • Boire beau­coup d’eau
  • Pren­dre l’air et le soleil plutôt que pass­er ta journée enfermé·e
  • Te faire à manger quand tu as faim
  • Dormir quand tu es fatigué·e, au lieu de regarder un dernier épisode de cette série addic­tive…

Mais aus­si pren­dre soin de tes besoins psy­chologiques :

  • Sécu­rité
  • Créa­tiv­ité
  • Empathie, com­préhen­sion & val­i­da­tion
  • Fun & spon­tanéité
  • Soli­tude & indépen­dance
  • Amour & intim­ité
  • Repos, détente & récupéra­tion
  • Stim­u­la­tion & inspi­ra­tion
  • Sens & spir­i­tu­al­ité

Enfin, ça veut aus­si dire savoir se faire plaisir : manger saine­ment la plu­part du temps, mais s’au­toris­er des plats bien gras bien sat­is­faisants de temps en temps.


3) Chercher à comprendre ton fonctionnement

Un bon ami cherche à com­pren­dre com­ment tu fonc­tionnes pour mieux com­mu­ni­quer avec toi. Pour t’aimer, tu dois donc appren­dre à te con­naître.

Ce qui peut t’aider, c’est de faire du jour­nal­ing où tu t’au­to-analy­ses, de te pos­er des ques­tions sur ton fonc­tion­nement et tes envies, et enfin de te ren­seign­er sur les dif­férents types de fonc­tion­nement :

La clé c’est de chercher à com­pren­dre pourquoi tu fais les choses plutôt que de t’en vouloir de ne pas fonc­tion­ner comme tout le monde. Une fois que tu accepteras ton fonc­tion­nement, ta con­fi­ance en toi et ton self love fer­ont des bonds en avant.

Comment mieux comprendre ton fonctionnement ?

Ça passe par une intro­spec­tion et une explo­ration des dif­férents fonc­tion­nements psy­chologiques. J’ai écrit une série d’ar­ti­cles dessus.

Clique sur le bou­ton pour les décou­vrir.


4) Écouter et accepter tes émotions

À l’in­térieur de toi, tu as un enfant qui essaie de com­mu­ni­quer via tes émo­tions. Mais trop sou­vent, on bloque ces émo­tions parce qu’elles sont inadap­tées à la sit­u­a­tion. Mais tout ce qu’on bloque trou­ve un moyen de sor­tir, tôt ou tard.

Ces émo­tions sont des sig­naux. Si tu ne prends pas en compte ce qu’elles te dis­ent, elles revien­dront de plus en plus fort. Pour pou­voir accepter tes émo­tions tu dois les com­pren­dre.
Là encore, le jour­nal­ing pour­ra t’aider à exprimer ces émo­tions quand tu es seul·e et t’aider à com­pren­dre ce qu’elles veu­lent te dire. Ce que ton enfant intérieur essaie de te dire. Une fois que tu as com­pris, agis en con­séquence pour pren­dre en compte ce qu’elles t’ont com­mu­niqué.



5) Regarder et accepter les parties de toi que tu te caches

C’est peut-être la par­tie la plus dif­fi­cile, mais aus­si la plus impor­tante. C’est ce qui a eu le plus de résul­tats chez moi pour gag­n­er en self love.
La clé ici c’est de lis­ter tous tes angles morts :

  • Tes inco­hérences
  • Tes hypocrisies
  • Tes men­songes
  • Tes trahisons
  • Tout ce que tu as fait dont tu n’es pas fier·e et que tu n’os­es pas regarder en face
  • Toutes les émo­tions et les prob­lèmes que tu fuis

Tu dois alors revivre tes sou­venirs, les laiss­er se rejouer dans ta tête, aus­si hor­ri­bles soient-ils, avant de pou­voir te par­don­ner. D’abord, chercher à com­pren­dre pourquoi tu as fait ça.
Une fois que tu com­prends, tu peux accepter. Une fois que tu acceptes, tu peux te par­don­ner.

6) Te fixer des objectifs stimulants mais bienveillants

Le self love, c’est aus­si ne pas se con­tenter de moins que ce que tu mérites. Et toi, mon ami·e, tu mérites tout le bon­heur du monde 😉
Tu dois donc te fix­er des objec­tifs :

  • Qui ont du sens
  • Qui sont assez ambitieux pour te stim­uler
  • Qui sont en accord avec tes valeurs
  • Qui ont une dead­line et un ordre de pri­or­ité
  • Qui sont com­pat­i­bles avec tes autres objec­tifs
  • Qui sont réal­is­ables dans le temps impar­ti

Et si pour une rai­son ou une autre tu n’at­teins pas un de tes objec­tifs, ne t’en veux pas, sois gentil·le avec toi-même et cherche à com­pren­dre pourquoi tu as échoué et com­ment faire mieux la prochaine fois.

Par­fois ces objec­tifs te deman­deront d’af­fron­ter tes peurs et de sor­tir de ta zone de con­fort. C’est aus­si ça le jeu : te pouss­er à pro­gress­er pour ton bien, même si ce n’est pas tou­jours facile. Tu veux pren­dre con­fi­ance en toi & dépass­er tes peurs ? Clique ici.


7) Respecter tes principes

Tes principes ont pour but de respecter tes valeurs ou tes besoins.
En lis­tant tes principes, tu te con­stitues une poli­tique per­son­nelle : des règles que tu feras respecter coûte que coûte.

Quelques exem­ples per­son­nels :

  • Ne pas me forcer à rester à une soirée si je suis fatigué ou si je ne m’a­muse pas
  • Ne pas laiss­er quelqu’un traiter impuné­ment une fille de “pute” parce qu’elle a couché avec plusieurs mecs
  • Ne pas manger d’an­i­maux


8) Aller chercher les conversations difficiles

Laiss­er un con­flit s’en­ven­imer c’est l’une des pires choses que tu peux te faire : tu laiss­es s’ac­cu­muler des émo­tions qui te pour­ris­sent la vie. Bon­jour le self love.

Le mieux, même si c’est dif­fi­cile, c’est de sur­mon­ter ta peur du con­flit et d’aller met­tre les choses à plat dès que pos­si­ble. La clé ici c’est d’adopter le point de vue de l’autre pour le com­pren­dre et trou­ver le meilleur com­pro­mis, sans chercher à se faire la guerre.

C’est ce qu’on appelle l’assertiv­ité.

Mais par­fois la com­mu­ni­ca­tion est impos­si­ble, ou l’autre cherche à tout prix à t’écras­er. Dans ces cas-là tu dois te défendre et mon­tr­er les dents. Par­fois pour te défendre tu feras des trucs moches. Tu vas men­tir, tu vas trahir. Et c’est ok, tu dois aus­si te défendre. Essaie de com­pren­dre pourquoi tu as agi comme ça, et si tu peux, par­donne toi.


Femme assise face à un paysage

S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie — Oscar Wilde

Petit à petit, plus tu apprends à t’aimer, plus ta vie devient facile.

Toute cette recon­nais­sance, cette val­i­da­tion, cet amour que tu pour­suiv­ais, main­tenant tu te les donnes en illim­ité. Tes actions ne sont plus motivées par la peur, par le manque, mais par une envie sincère d’aller loin, de faire du bien autour de toi, de con­necter avec les autres et d’a­vancer tous ensem­ble.

Tu oses te lancer à la pour­suite de tes rêves, parce que tu sais que si tu échoues, tu as un filet de self love pour te rat­trap­er.

Tu oses être toi-même, t’af­firmer et défendre haut et fort tes idées, parce que quelles que soient les réac­tions des autres, tu auras un dia­logue intérieur encour­ageant.

Tu prof­ites du moment présent et de la vie avec plus d’in­sou­ciance, parce que tu sais que tout va bien se pass­er : quoi qu’il arrive, tu seras là pour veiller sur toi.


Et pour t’aimer encore plus…

Je te con­seille :

  • Intro­spec­tion : com­ment trou­ver du sens avec les bonnes ques­tions
  • Daniel Sloss — Jig­saw (un spec­ta­cle d’hu­mour très juste sur le self love et les rela­tions, sur Net­flix)
  • Tal Ben-Sha­har — L’ap­pren­tis­sage de l’im­per­fec­tion (livre sur le lien entre per­fec­tion­nisme, bon­heur et self love)
  • Flo­rence Ser­van-Schreiber — 3 kifs par jour (livre pour pra­ti­quer le self love au quo­ti­di­en)
  • Kamal Ravikant — Love Your­self Like Your Life Depends On It (livre court sur les bases du self love et ce que ça peut chang­er à ta vie)

Source des images : Unsplash


Loïc

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Loïc

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  • Mer­ci d’ex­is­ter Loïc 🙂 tu es très juste, j’ai fait des cap­tures d’e­cran sur les moments qui m’in­téres­saient (comme une sorte de surlig­nage), sache que j’ai cap­turé 90% de ton arti­cle je pense 😅
    J’ai adoré com­ment tu pass­es de manière si flu­ide de “se com­pren­dre” À la par­tie “solu­tions”
    Par ailleurs, ces solu­tions sont vrai­ment géniales je trou­ve : rien de bateau, très bien­veil­lantes (c’est le principe), très réal­is­ables et pas de men­songe sur un mir­a­cle.

    Tu es très juste, telle­ment juste que n’ai pas plus de mots. Je pense que c’est dingue d’en arriv­er à ce stade d’au­to com­préhen­sion et surtout, d’ex­pres­sion. Une lim­pid­ité incroy­able.

    Bref, pour quelqu’un qui n’a pas de mots, je par­le quand même beau­coup.

    Bonne soirée ou bonne journée à toi 🙂

  • Mer­ci pour ton ent­hou­si­asme Meeel’ani­hi­hie 😉
    J’e­spère que les solu­tions seront effi­cace chez toi.
    N’hésite pas à me dire lesquelles tu as testées et lesquelles ont le mieux marché !

    Bonne journée à toi aus­si !

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