Hyperesthésie : 6 conseils concrets pour ménager tes 5 sens

Il y a quelques années, j’ai décou­vert que j’avais une hyper­esthésie, c’est-à-dire une hyper­sen­si­bil­ité sen­sorielle.
Et ça expli­quait telle­ment de choses !

Notam­ment pourquoi faire les cours­es ou les sol­des m’épuise telle­ment, pourquoi j’é­tais si dif­fi­cile avec la nour­ri­t­ure quand j’é­tais petit, et pourquoi je suis bien plus sou­vent dans ma tête que dans le moment présent…

Dans les lignes qui suiv­ent, tu décou­vri­ras ce qu’est l’hy­per­esthésie, com­ment savoir si tu pos­sèdes cette hyper­sen­si­bil­ité, et surtout mes 6 con­seils pour te pro­téger au quo­ti­di­en des agres­sions sen­sorielles.



Hyperesthésie : définition

L’hy­per­esthésie est une sen­si­bil­ité exac­er­bée des 5 sens : la vue, l’ouïe, le touch­er, le goût et l’odor­at, qui peut être hand­i­ca­pante. On par­le aus­si d’hy­per­sen­si­bil­ité sen­sorielle.


Toutes tes sen­sa­tions sont démul­ti­pliées, et dans notre monde bruyant et agité, ça peut être insup­port­able :

  • Telle­ment de bruit dans la rue, les trans­ports ou au tra­vail que tu fatigues parce que tu te mets en alerte, comme si tu étais en dan­ger.
  • Telle­ment de stim­u­la­tions visuelles, que tu ne sais plus où don­ner de la tête alors tu cherch­es l’obcu­rité pour te repos­er à la fin de la journée.
  • Telle­ment d’odeurs fortes qui t’a­gressent et te don­nent la nausée : le tabac, la tran­spi­ra­tion, l’odeur de pisse à la gare de Lyon…
  • Telle­ment de gens dans la rue qui se pressent autour de toi, te touchent et te bous­cu­lent… telle­ment que c’en est trop : tu paniques.

L’a­van­tage au moins pour le sens du goût, c’est que tu choi­sis ce que tu mets dans ta bouche… Sauf quand tu es enfant et qu’on te force à manger des ali­ments que tu n’aimes pas :

Plus jeune, j’é­tais très dif­fi­cile avec la nour­ri­t­ure. Cer­tains ali­ments me don­naient des haut-le-coeur (les légumes évidem­ment, et cer­tains types de viande). On me dis­ait que je jouais la comédie… Mais c’é­tait mon corps qui réagis­sait si forte­ment, je ne fai­sais pas sem­blant.


On en vient au prob­lème prin­ci­pal lié à l’hy­per­sen­si­bil­ité, qu’elle soit sen­sorielle ou même émo­tion­nelle :

On ne fait pas con­fi­ance aux autres sur leur ressen­ti.

Si quelqu’un dit qu’il a mal ou ne sup­porte pas cer­tains bruits, ou odeurs, ou con­tacts, on va lui dire qu’il est trop douil­let, ou frag­ile, ou sen­si­ble.

  • Si c’est un homme, on va dire que c’est un chieur. Ou une tapette.
  • Si c’est une femme, on va dire que c’est nor­mal, parce que c’est une femme.

Et mal­heureuse­ment, dans les deux cas c’est péjo­ratif.

On n’é­coute pas les con­cernés, et que plutôt que de chercher à com­pren­dre, cer­tains préfèrent stig­ma­tis­er.


Le déficit d’inhibition latente quand on est zèbre / surdoué / à haut potentiel intellectuel

L’hy­per­esthésie touche beau­coup les zèbres (un mot non con­noté pour dire sur­doué), et les per­son­nes du spec­tre autis­tique.

Dans tout cerveau, il y a ce qu’on appelle l’in­hi­bi­tion latente : c’est ce qui te per­met de faire le tri entre les dif­férentes infor­ma­tions sen­sorielles qui arrivent à ton cerveau.

Par exem­ple, si tu pass­es un exa­m­en écrit, c’est ce qui te per­met de faire abstrac­tion des bruits de bouche, de trouss­es, de feuilles qu’on retourne pour te con­cen­tr­er sur ta pro­pre copie.


Dis­ons qu’une per­son­ne clas­sique a une quan­tité A d’in­hi­bi­tion latente, qui lui per­met d’in­hiber une quan­tité A d’in­for­ma­tions.
Le prob­lème quand on est hyper­esthète, c’est qu’on a tou­jours la même quan­tité A d’in­hi­bi­tion latente… Mais on reçoit une quan­tité 10 x A d’in­for­ma­tions. On est sub­mergé d’in­for­ma­tions.

Quand tu es hyper­esthète / zèbre / autiste, tu as donc beau­coup de mal à faire le tri entre les infor­ma­tions impor­tantes et le reste. C’est-à-dire te con­cen­tr­er sur ta copie au lieu d’en­ten­dre ton voisin de der­rière machouiller son sty­lo.
Tu es inondé·e d’in­for­ma­tions, et sou­vent tu préfères te réfugi­er dans ta tête pour te pro­téger de ces agres­sions sen­sorielles.

C’est donc ultra dif­fi­cile d’être dans le moment présent, concentré·e sur tes sen­sa­tions. 

Comme si le moment présent était “trop”.


Alors, est-ce que tu pens­es avoir une hyper­sen­si­bil­ité sen­sorielle ?


Test hyperesthésie : 10 signes que tu es hyperesthète

Si tu as plus de 50%, tu es sûre­ment hyper­esthète.

Le test d’hy­per­esthésie est aus­si disponible ici.


Alors, com­ment mieux vivre cette car­ac­téris­tique de ton fonc­tion­nement ?

6 conseils pour prendre soin de ton hypersensibilité sensorielle

Le con­seil général, c’est d’éviter au max­i­mum les envi­ron­nements à haute stim­u­la­tion sen­sorielle. Par exem­ple :

  • Éviter la foule au max­i­mum
  • Vivre dans un loge­ment silen­cieux
  • Tra­vailler dans un envi­ron­nement silen­cieux et peu distrayant (open space -> nope)
  • Préfér­er le vélo ou la marche aux trans­ports en com­mun

Mais ce sont des aspects de ta vie que tu ne peux pas tou­jours te per­me­t­tre de chang­er, parce que ça prend du temps, parce que tu n’en as pas tou­jours les moyens, parce que tu n’en as pas envie. Dans la mesure du pos­si­ble, essaie d’a­gir sur ces domaines.

Et pour le reste, voici 6 con­seils que tu peux appli­quer dès aujour­d’hui pour ton bien-être sen­soriel et men­tal :


1. Fais tes grosses courses en ligne

Je déteste faire les cours­es.
En super­marché, je veux dire. Les mag­a­sins bio c’est bonne ambiance.

Ce que je déteste le plus dans les super­marchés, c’est qu’il y a telle­ment de pro­duits, telle­ment de stim­u­la­tion visuelle, telle­ment de gens que je me retrou­ve tou­jours per­du dans ma tête. Parce que je n’ar­rive pas à gér­er toutes ces infor­ma­tions : c’est le fameux déficit d’in­hi­bi­tion latente dont je par­lais plus haut.

Les sol­des et les cen­tres com­mer­ci­aux, c’est pareil.

Alors pour les vête­ments, je ne me suis pas encore résolu à les acheter en ligne.

Par con­tre, j’ai testé récem­ment de me faire livr­er mes cours­es ali­men­taires et c’é­tait une libéra­tion.

Adieu la charge men­tale de faire mes gross­es cours­es.

Je te con­seille de priv­ilégi­er les ali­ments secs ou en con­serve.
Et d’a­cheter tes fruits et légumes ailleurs, parce que tu ne peux pas choisir en ligne, et ils sont un peu mal­traités par le trans­port.

Et c’est par­ti pour le deux­ième con­seil pra­tique.


2. Investis dans tes oreilles

Oreille : hyperesthésie / hyperacousie / hypersensibilité sensorielle

En tant qu’hy­per­esthète, les sons peu­vent être un cal­vaire :

  • Au tra­vail, quand tu dois te con­cen­tr­er.
  • Dans la rue, quant tu march­es.
  • En con­cert, bar, fes­ti­val ou boîte de nuit, quand tu essaies de prof­iter de la musique.
  • La nuit, quand tu essaies de dormir.

Cer­tains s’iso­lent avec de la musique, mais per­so la musique à répéti­tion finit par me fatiguer men­tale­ment. Alors j’évite.

Heureuse­ment, j’ai décou­vert les bou­chons d’or­eille de con­cert.
Pas les bou­chons en mousse orange ou jaune, non non.

Bouchons d'oreille en mousse

Mais ceux-là :

Bouchons d'oreille de concert Audiolast

La dif­férence, c’est qu’ils sont faits dans un plas­tique mou, avec un fil­tre sonore (le disque noir) au cen­tre qui va dimin­uer de manière homogène les sons. Du coup tu prof­ites bien plus de la musique en con­cert :

  • Elle n’est pas trop forte (et tu peux un peu régler le vol­ume en enfonçant ou tirant le bou­chon dans tes oreille)
  • Elle est repro­duite fidèle­ment (con­traire­ment aux bou­chons en mousse qui étouffe les sons, et qu’on met plus pour se pro­téger les tym­pa­ns que pour le plaisir)

L’a­van­tage, c’est que tu peux quand même enten­dre ce qu’il se passe autour de toi, ce qui est utile dans la rue par exem­ple. Mais les sons sont plus loin­tains, comme si on avait bais­sé le vol­ume.

Il existe aus­si d’autres vari­antes pour couper les sons quand tu tra­vailles ou quand tu dors. Je n’ai pas testé, mais je met­trai à jour cet arti­cle quand j’au­rai du nou­veau. 


3. Dodo, cardio, sophro & magnésio…m

J’ai remar­qué que quand je suis bien reposé… ou que je suis blindé d’en­dor­phines après du sport… ou que j’ai médité, je suis bien plus sere­in, et j’ac­cepte bien mieux mes sen­sa­tions. Du coup elles ne m’a­gressent pas, je ne me bar­ri­cade pas dans ma tête, au con­traire je les accueille sim­ple­ment et je me sens bien.

C’est dans ces moments-là que je peux prof­iter des forces de l’hy­per­esthésie, à savoir des sen­sa­tions exac­er­bées qui me per­me­t­tent de sen­tir bien plus de choses autour de moi, en toute sérénité.

À l’in­verse, quand j’ai peu dor­mi, que je suis dans ma tête, que j’ai pris de la caféine ou que je suis en carence de mag­né­si­um… Ahhh c’est l’hor­reur. Je suis beau­coup trop sen­si­ble à toutes les sen­sa­tions, et j’ai envie de fer­mer les yeux et de me rouler dans une cou­ette qui sent la lavande.

Un·e hyper­sen­si­ble fatigué·e, c’est comme une grenade dégoupil­lée entourée de patafix avec laque­lle des enfants jouent au bal­lon : c’est une mau­vaise idée.

Alors dors, fais du sport (n’im­porte tant que ça te fait bouger et que tu aimes ça), médite ou fais de la sophrolo­gie, com­plé­mente toi en mag­né­si­um, évite la caféine…

Mais surtout, surtout, ne donne pas une grenade à des enfants !

Pfff, une grenade… à des enfants… quelle idée ! Sont incon­scients ces gens.


4. Construis ton havre de paix

Après avoir été confronté·e au monde extérieur, aux agres­sions sen­sorielles, il te faut une bulle bien isolée, bien con­fort­able pour te repos­er et te ressourcer. Con­crète­ment, essaie de réserv­er une pièce chez toi où tu pour­ras rester seul·e, sans inter­rup­tion, sans dis­trac­tion, sans stim­u­la­tion sen­sorielle.

D’ailleurs pour te repos­er les sens, je te con­seille de tamiser la lumière.

Lights OFF, cosy ON

Et comme la beauté est sou­vent très impor­tante pour les hyper­esthètes, c’est l’oc­ca­sion pour toi de décor­er cette pièce de façon à ce qu’elle te plaise et que tu t’y sentes bien. D’en faire un petit nid douil­let et cosy pour te retrou­ver. Avec des plaids, des bou­gies ou des lumières d’am­biance 😉


5. Trie tout, comme au printemps

Place au grand net­toy­age de print­emps ! (Même si tu n’es pas au print­emps)

L’hy­per­esthésie va faire que dans une pièce, chaque objet est une infor­ma­tion visuelle que l’on capte. Alors quand notre envi­ron­nement est trop encom­bré, toutes ces infor­ma­tions peu­vent nous sub­merg­er.

Un envi­ron­nement avec beau­coup d’ob­jets a ten­dance à te ramen­er dans tes pen­sées, alors qu’un envi­ron­nement plus min­i­mal­iste peut t’aider à te recen­tr­er sur le moment présent.

Pour chang­er ça, il suf­fit de faire un grand tri de tes affaires pour ne garder que l’essen­tiel. Le reste, tu le vends ou tu le donnes. Évite le plus pos­si­ble de jeter : tes anci­ennes affaires peu­vent faire le bon­heur d’autres per­son­nes.

Je dis “il suf­fit”, mais ça demande un cer­tain effort. Un critère qui aide pas mal pour savoir si on dit garder un objet ou pas, c’est le critère de Marie Kon­do (grande min­i­mal­iste japon­aise) :

Ne garde que les objets qui te rend heureux·se.

Dans le critère bon­heur pour tri­er tes objets, tu peux égale­ment inclure l’u­til­ité.


Exem­ple :

Si tu adooores les livres papi­er, les touch­er, les sen­tir, les ranger par ordre alphabé­tique ou par ordre de préférence, et qu’ils te ren­dent vrai­ment heureux… Ne t’en sépare pas !

Par con­tre, s’ils t’en­com­brent, que tu ne les ouvres jamais, et que chaque fois que tu les vois ils te don­nent plus des pen­sées et émo­tions néga­tives qu’autre chose… Adios libros !

Le min­i­mal­isme, ça ne veut pas dire élim­in­er toutes les pos­ses­sions matérielles pour avoir une pièce vide. Ça veut dire garder unique­ment l’essen­tiel, c’est à dire ce qui t’ap­porte vrai­ment du bon­heur.

Alors ça, c’é­tait le min­i­mal­isme matériel… Main­tenant voyons le min­i­mal­isme dig­i­tal :


6. Arrête de brader ton attention

Les réseaux soci­aux, et plus générale­ment inter­net cherchent à ven­dre ton atten­tion au plus offrant. C’est-à-dire que quand tu scrolles ton fil Face­book, Insta­gram ou même YouTube, tout est conçu pour que le sys­tème soit le plus addic­tif pos­si­ble -> pour que tu restes le plus longtemps pos­si­ble -> pour que tu regardes le plus de pubs pos­si­ble.

On vend ton atten­tion aux pub­lic­i­taires. Ça s’ap­pelle l’é­conomie de l’at­ten­tion.

Si tu veux en savoir plus, le doc­u­men­taire The Social Dilem­ma (en français : Der­rière nos écrans de fumée) est une bonne porte d’en­trée. Il est disponible sur Net­flix, ce qui est un peu para­dox­al, parce que Net­flix fait aus­si tout son pos­si­ble pour être addic­tif (même s’il n’y a pas de pub).

Der­rière ces réseaux soci­aux, il y a des mil­liers d’ingénieurs qui utilisent les faib­less­es psy­chologiques de nos cerveaux pour nous ren­dre addicts à leur tech­nolo­gie. Mal­gré ce côté alarmiste, je pense quand même que la tech­nolo­gie a beau­coup de bon. Mais l’ad­dic­tiv­ité d’in­ter­net est un vrai prob­lème, et il faut s’en pro­téger.

Avec l’hy­per­esthésie, on est d’au­tant plus récep­tifs à ces vignettes rouges de noti­fi­ca­tions, et autres stim­u­la­tions visuelles qui défi­lent et clig­not­tent sans fin. Per­so quand je passe trop de temps sur ces réseaux ça me perd dans ma tête, et je finis sou­vent par ne pas être très sat­is­fait de ma journée.

La solu­tion, ce n’est pas la volon­té : c’est beau­coup trop addic­tif pour que ça marche.

La solu­tion, c’est d’u­tilis­er la tech­nolo­gie con­tre la tech­nolo­gie pour éviter l’ad­dic­tiv­ité des réseaux soci­aux :

  • Je con­seille l’ex­ten­sion Habit­Lab sur Chrome, qui est très com­plète et fonc­tionne sur la plu­part des réseaux.
  • Pour dés­ac­tiv­er le fil d’ac­tu­al­ité Face­book, il y a l’ex­ten­sion News Feed Erad­i­ca­tor for Face­book sur Chrome égale­ment.
  • Et pour dés­ac­tiv­er les dif­férents fils de YouTube, il y a DF Tube, tou­jours sur Chrome.

Mal­heureuse­ment je n’ai trou­vé que très peu d’ex­ten­sions de ce type sur Fire­fox, c’est pour ça que je suis passé sur Chrome. Même si avec Chrome je vends mes don­nées à Google, je préfère ven­dre mes don­nées que mon temps.

En util­isant ces out­ils, tu te préserves de la stim­u­la­tion sen­sorielle des réseaux soci­aux, qui te détourne de tes pri­or­ités et t’empêche de prof­iter réelle­ment de ton quo­ti­di­en. Tu peux nav­iguer sur inter­net avec plus de con­science qu’au­par­a­vant.


Une sensibilité qui devient une force

Quand tu réus­sis à te con­stru­ire un quo­ti­di­en qui ménage tes 5 sens, tu es bien plus à même de prof­iter de l’in­stant présent et de ces sen­sa­tions qui te baig­nent pour enfin vivre avec toute l’in­ten­sité que ton hyper­esthésie te per­met.

Parce que c’est aus­si ça, l’hy­per­esthésie :

  • Fer­mer les yeux de plaisir en goû­tant un plat déli­cat.
  • Fris­son­ner de bon­heur à la moin­dre caresse.
  • Humer le par­fum déli­cieux d’une fleur de Mag­no­lia.
  • Vibr­er au son d’une musique belle à en pleur­er.
  • Per­dre les mots à la vue d’un lever de soleil.

Alors fais de ton fonc­tion­nement non pas un fardeau, mais un cadeau…

Loïc


Tu es hypersensible et tu veux en savoir plus ?

Ton hyper­esthésie est un type d’hy­per­sen­si­bil­ité, mais il y en a deux autres : l’hy­per­é­mo­tiv­ité et l’hy­per­em­pathie. Voici mes arti­cles sur ces sujets :

-> Décou­vre ma stratégie pour prospér­er dans un monde trop vio­lent quand on est hyper­sen­si­ble.

-> Décou­vre l’hy­per­é­mo­tiv­ité et com­ment gér­er les mon­tagnes russ­es émo­tion­nelles.

-> Décou­vre l’hy­per­em­pathie et com­ment se pro­téger des émo­tions des autres.

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Loïc

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  • Coucou !
    Super arti­cle, une fois de plus ! Je me suis bcp recon­nue dans cet arti­cle, je n’y aurais pas cru autant !
    La cou­ette qui sent la lavande je me l’a suis telle­ment imag­inée c’é­tait trop bien !
    Pour les bou­chons d’or­eille c’est une bonne idée mais je sup­porte pas les trucs dans les oreilles trop longtemps ! Une fois j’ai testé les boules quies pour la nuit (à cause d’un bruit de VMC) eh bah elles ont dis­paru de mes oreilles mdr !

    Bonne con­tin­u­a­tion Loïc !

  • Salut Mélanie !

    Tu es donc sûre­ment hyper­esthète 😉

    Pour les bou­chons d’or­eille :
    Moi non plus ils ne tien­nent pas la nuit, mais ça aide au moins pour s’en­dormir
    Je les sup­porte peut-être mieux, mais ils finis­sent par me gên­er aus­si.
    Du coup j’ai enten­du par­ler des bou­chons sur mesure moulés sur ton oreille :
    J’ai un ami qui tra­vaille dans le son, et qui me dit qu’il les trou­ve très con­fort­a­bles (il les a util­isés pour un tra­jet de bus de 22h sans prob­lème)
    Je pense pas qu’il soit hyper­esthète, mais si je teste j’en par­lerai.
    Par con­tre c’est cher il me sem­ble, mais ça peut val­oir le coup, à voir

  • Mer­ci pour cet arti­cle.
    J’ai tou­jours ressen­ti une sorte de super pou­voir en moi, et finale­ment je reçois le diag­nos­tique de mon hyper­esthésie a 32, s’étant trans­for­mée en hand­i­cap alors que je tente de me sor­tir d’une dépres­sion.
    Le retour à la société devient si com­pliqué et si épuisant…
    Je n’ai aucun doute que je retrou­verai mon super pou­voir très bien­tôt, c’est dif­fi­cile mais c’est une spé­ci­ficité incroy­able, un don, et nous sommes chanceux.
    Prof­itez en bien !

  • Avec plaisir ! Je te souhaite de retrou­ver ton super pou­voir, je retrou­ve plus facile­ment le mien quand j’é­coute de la musique que j’aime, c’est là que l’hy­per­esthésie prend tout son sens pour moi 😉

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