J’ai passé le test WAIS 4 : démystifions le Quotient Intellectuel

J’ai passé un test de QI, le test WAIS 4. Voici le bilan de mon expéri­ence.

C’est LE seul test valide pour détecter les hauts poten­tiels intel­lectuels, et c’est pour cette rai­son que je l’ai passé.
On va plonger en pro­fondeur dans ce qu’il mesure, et tu ver­ras que le QI est bien plus intéres­sant qu’il n’en a l’air…  

1. Si tu es déjà décidé·e à sauter le pas, tu peux télécharg­er dès main­tenant la check­list gra­tu­ite pour pass­er le test WAIS :

2. Autrement, je te laisse lire l’ar­ti­cle, tu y décou­vri­ras :

Clique sur une par­tie pour y accéder directe­ment, ou descends pour lire l’ar­ti­cle dans l’or­dre chronologique.



Qu’est-ce que le test WAIS ? Définition

W.A.I.S. : un acronyme pour Wechsler Adult Intelligence Scale

En français ça donne “échelle d’in­tel­li­gence pour adultes selon Wech­sler”.

Le test WAIS est un bilan du fonc­tion­nement intel­lectuel d’une per­son­ne qui mesure son quo­tient intel­lectuel (QI) sur l’échelle de Wech­sler.

C’est l’échelle d’in­tel­li­gence pour adultes la plus util­isée au monde.

Seuls les psy­cho­logues sont habil­ités à faire ce bilan parce qu’en plus d’un score, il y a une lec­ture psy­chologique qual­i­ta­tive que les scores ne lais­sent pas transparaitre. Pen­dant la pas­sa­tion, le psy­cho­logue analyse aus­si ton com­porte­ment, tes réac­tions, ton non ver­bal et peut ain­si inter­préter les scores pour t’aider à mieux te com­pren­dre.

Au ren­du des résul­tats, il te four­nit un bilan détail­lé écrit de ta façon de fonc­tion­ner.


Le WAIS pour les adultes, le WISC pour les enfants, le WPPSI pour les plus jeunes

Il y a une mesure du QI sur cette échelle pour chaque tranche d’âge ou presque :

  • Le WAIS pour les adultes de 16 ans à 79 ans et 11 mois
  • Le WISC pour les enfants de 6 ans à 16 ans 11 mois
  • Le WPPSI pour les enfants de 2 ans 6 mois à 7 ans 3 mois


Il a été développé par David Wechsler, un psychologue américain

Celui-ci a pub­lié la pre­mière ver­sion en 1955.
À l’heure où j’écris cet arti­cle, nous en sommes à la 4ème ver­sion : le WAIS IV.

Depuis la ver­sion 3, il y a une mise à jour tous les 10 ans env­i­ron pour cor­riger les vari­a­tions du QI dans la pop­u­la­tion :
Sur 46 ans au 20ème siè­cle, on a remar­qué que le QI moyen aug­men­tait de 0.3 points par an. C’est l’ef­fet Fly­nn. Toute­fois des études plus récentes ont mon­tré une sta­bil­i­sa­tion voire un effet Fly­nn inver­sé : le QI de l’hu­man­ité régresse. (On est mal bar­rés les amis.)

La ver­sion 5 doit sor­tir depuis un moment mais n’est tou­jours pas là, notam­ment parce qu’elle a été retardée à cause du Covid…


Pourquoi les tests de QI gratuits en ligne ne valent pas grand chose…

Sur inter­net, tu peux trou­ver des ques­tion­naires pour mesur­er ton QI gra­tu­ite­ment (ou même pas). Mais ils ne valent pas grand chose parce que :

  • Cer­tains exer­ci­ces du WAIS néces­si­tent des manip­u­la­tions physiques qui ne peu­vent pas être faites en ligne : l’épreuve des cubes de Kohs par exem­ple
  • Plusieurs exer­ci­ces du WAIS ont des répons­es ouvertes : le sub­test des déf­i­ni­tions ou des simil­i­tudes par exem­ple, ça doit donc être un humain qui te cor­rige, pas un ordi­na­teur.
  • Le psy­cho­logue qui te le fait pass­er va te ren­dre un bilan écrit com­plet de ton fonc­tion­nement, pas juste un score.
  • Le vrai test dure au moins deux heures… donc ce n’est pas un ques­tion­naire de 20 min­utes qui va t’é­clair­er de manière fiable.

Hon­nête­ment ces tests vont juste te faire fan­tas­mer sur ton QI, sans te don­ner de réponse fiable… même avec leur résul­tat tu con­tin­ueras de douter.


Où et comment passer ce test de QI ? Prix, durée, psychologue…

Le WAIS coûte en général autour de 300€, ce n’est donc pas anodin. Je l’ai payé 285€. C’est d’ailleurs pour ça que les gens hési­tent autant à le pass­er.

La pas­sa­tion dure env­i­ron 2h, mais peut dur­er plus longtemps. Je crois que ça a duré 3h pour moi.

Il faut d’abord trou­ver un ou une psy habil­itée à le faire pass­er, et si pos­si­ble qui t’ait été recommandé·e, et en qui tu as con­fi­ance :

  • Si tu as con­fi­ance tu seras plus à l’aise et donc dans de meilleures dis­po­si­tions pour le pass­er.
  • Le test coûte cher, et ce qui est intéres­sant c’est le bilan écrit, il faut donc t’as­sur­er que tu auras un bilan de qual­ité.

Alors choi­sis bien ton psy­cho­logue pour que ton expéri­ence ne soit pas :
Psy­cho­logue : “Bon et bien voici votre QI : vous avez 108… Allez, ça fera 300€. Vous payez par carte ou en liq­uide ?”

Mais plutôt :
“Vous êtes une per­son­ne infin­i­ment com­plexe et intéres­sante, et j’ai mis tout mon coeur à retran­scrire vos mul­ti­ples facettes dans cet hum­ble bilan de 300 pages.”

(Le bilan ne fait pas vrai­ment 300 pages hein)


J’ai créé une check­list pour pass­er le test WAIS qui te donne les étapes con­crètes pour valid­er ces 3 points :

  1. Com­ment savoir si c’est le bon moment pour pass­er le test ?
  2. Com­ment trou­ver un psy de con­fi­ance pour pass­er le test ?
  3. Com­ment pass­er le test en toute sérénité ?
La Checklist pour passer le test WAIS

Télécharge la Check­list pour pass­er le test WAIS :


Bon, que mesure le QI exactement ?

Que mesure le test WAIS avec le QI - quotient intellectuel

C’est pas la taille qui compte…

Le QI sous toutes ses coutures

L’échelle de Wech­sler a pour but de mesur­er l’in­tel­li­gence. Ou en tout cas un type d’in­tel­li­gence.
Quand on passe un test de QI, le WAIS 4 pour être pré­cis, on obtient 4 scores dif­férents, appelés indices, et cha­cun traite d’une apti­tude spé­ci­fique du cerveau :

  1. La com­préhen­sion ver­bale — tout ce qui est lan­gage, pen­sée et abstrac­tion, c’est l’in­tel­li­gence con­ceptuelle, la facil­ité à jon­gler avec des con­cepts
  2. Le raison­nement per­cep­tif - tout ce qui est visuel et non ver­bal, c’est le fait de pou­voir se représen­ter des objets dans l’e­space et men­er à bout une analyse non ver­bale
  3. La mémoire de tra­vail - c’est un peu comme la mémoire vive (RAM) de ton cerveau : la capac­ité à charg­er en tête et se rap­pel­er une grande quan­tité de don­nées pour résoudre un prob­lème
  4. La vitesse de traite­ment - c’est un peu comme la vitesse du processeur (CPU) de ton cerveau : l’ha­bil­ité à s’adapter et résoudre rapi­de­ment un nou­veau prob­lème

Ces 4 indices per­me­t­tent d’avoir comme une empreinte dig­i­tale de ton cerveau pour com­pren­dre ton fonc­tion­nement à toi.

En pas­sant les sous-tests, on obtient pour chaque indice une note stan­dard entre 1 et 19. Cette note stan­dard est ensuite com­parée aux résul­tats de ta tranche d’âge pour te situer dans celle-ci et don­ner ta “note com­pos­ite”, qui est l’indice sur l’échelle de Wech­sler de cha­cune de ces 4 apti­tudes. 

Con­cer­nant le QI total (QIT ou QI glob­al), on l’ob­tient dans le WAIS IV en addi­tion­nant les notes stan­dards des 10 sub­tests prin­ci­paux et en com­para­nt cette somme aux résul­tats de ta tranche d’âge, pour don­ner le QI entre 40 et 160…
Ça donne une sorte de moyenne sta­tis­tique de ton fonc­tion­nement glob­al.

Ce qui nous intéresse, ce sont les notes com­pos­ites, sur l’échelle de Wech­sler, parce que ce sont elles qui nous per­me­t­tent de savoir où l’on se situe par rap­port aux autres :

  • Quelle dimen­sion de notre fonc­tion­nement intel­lectuel est stan­dard ?
  • Quelle dimen­sion est décalée ? Et à quel point… ? 

Je détaille davan­tage les 4 indices dans une par­tie suiv­ante, avec la liste des sous-tests qui les mesurent (aus­si appelés sub­tests).

Petite précision sur l’homogénéité du QI, si ça t’intéresse :

Tu as peut-être enten­du par­ler de QI homogène ou hétérogène ?

On par­le d’un résul­tat homogène au test selon 2 critères prin­ci­paux :

  1. Si les indices sont homogènes entre eux, c’est-à-dire s’il y a moins de 15 points d’é­carts entre l’indice le plus haut et celui le plus faible (par­fois c’est moins de 12 points, ça dépend des sources).
    C’est l’ho­mogénéité inter-indices.
  2. S’il y a plus de 3 sub­tests dont la note s’é­carte de plus de 3 points de la moyenne des 10 sub­tests.
    C’est l’ho­mogénéité du QI total.

Si le QI n’est pas homogène, en toute logique on dit qu’il est hétérogène. Presque la moitié des per­son­nes qui passent le WAIS ont un QI hétérogène : c’est donc com­plète­ment nor­mal. L’indice de vitesse de traite­ment est par exem­ple sou­vent plus bas que les autres.

Le test WAIS éval­ue donc l’in­tel­li­gence d’un indi­vidu via ces qua­tre capac­ités. Bien sûr il y a d’autres types d’in­tel­li­gence dont il ne rend pas compte. C’est d’ailleurs ce que cer­tains lui reprochent.

C’est pour com­pléter avec une approche plus psy­chologique et diver­si­fiée de l’in­tel­li­gence que ma psy m’a fait pass­er en plus le ques­tion­naire de per­son­nal­ité des intel­li­gences mul­ti­ples, de Howard Gard­ner, le mod­èle n’est pas validé sci­en­tifique­ment, mais reste intéres­sant.

David Wech­sler, le créa­teur (non, pas Dieu) définis­sait l’in­tel­li­gence comme la capac­ité d’une per­son­ne à agir avec inten­tion, à penser rationnelle­ment et à inter­a­gir effi­cace­ment avec son envi­ron­nement.

Pour sim­pli­fi­er :

L’in­tel­li­gence c’est la capac­ité d’un indi­vidu à s’adapter à son envi­ron­nement.

Pen­dant la pas­sa­tion, on éval­ue ta per­for­mance sur chaque sous-test et on la com­pare aux autres per­son­nes de ta tranche d’âge. Ce bilan va donc com­par­er ta façon de t’adapter à ton envi­ron­nement avec celle des autres.

Je m’ex­plique :

Courbe-de-Gauss-Repartition-du-quotient-intellectuel-de-la-population

Ceci est la courbe du QI : la répar­ti­tion de ce-dernier dans le monde suit cette courbe en cloche, nom­mée courbe de Gauss. Pour les matheux, le QI suit une loi nor­male de moyenne 100 et d’é­cart-type 15.

  • Le QI moyen de la pop­u­la­tion est à 100.
  • 50% de la pop­u­la­tion se situe entre 90 et 110 de QI.
  • 68% env­i­ron se situent entre 85 et 115.
Le QI a pour but de situer ton fonc­tion­nement intel­lectuel et ta façon de t’adapter à ton envi­ron­nement, par rap­port aux autres.

Tu l’as sûre­ment remar­qué : plus on s’éloigne du cen­tre QI=100, plus les per­son­nes qui ont ce QI sont rares. C’est ain­si qu’il y a env­i­ron 2,3% de per­son­nes avec un QI d’au moins 130, et idem avec un QI de 70 ou moins. (2,14 + 0,135 + 0,003% = 2,278% = ~2,3%).

Et comme tu t’en doutes, quand tu fais par­tie des 2,3% avec ce cerveau, tu peux te sen­tir décalé·e. 

-> Ce n’est pas vrai que plus on a un haut QI, plus on est intel­li­gent. La preuve : j’ai un QI de plus de 130, et je suis par­fois (sou­vent) très con. Je manque d’in­tel­li­gence pra­tique, mais ça tombe bien pour moi, elle n’est pas mesurée ici.

-> Ce qui est vrai, c’est que plus on a un QI qui s’éloigne de 100, plus on est intel­li­gent dif­férem­ment du reste du monde. Je n’ai aucun mal à jon­gler avec des con­cepts abstraits, par con­tre mon­ter un meu­ble IKEA… Oulala.


Test WAIS - le quotient intellectuel démystifié

Épin­gle cet arti­cle dans Pin­ter­est pour le retrou­ver plus tard 😉


Concrètement, à quoi servent vraiment le QI et le WAIS ?

Si tu vois le chiffre du QI en mode sco­laire, avec l’idée que plus la note est haute, “meilleur on est”… Et bien à part pour sat­is­faire ou non ton égo, con­naître ton QI ne te servi­ra pas à grand chose. Heureuse­ment, le QI a une autre util­ité.

Con­naître ton QI pour­ra te dire si ton intel­lect fonc­tionne de manière :

  • Typ­ique : tu as un QI entre 85 et 115, comme 68% du monde
  • Atyp­ique : tu as un QI entre 115 et 130, comme 13,6% du monde
  • Très atyp­ique : tu as un QI de 130 ou plus, comme 2,3% du monde

Même principe pour un QI en-dessous de 85.

Bien sûr, le QI évolue de manière con­tin­ue. Ces caté­gories sont juste là pour sché­ma­tis­er, mais n’ex­is­tent pas dans la réal­ité : entre 129 et 130 de QI, la dif­férence est min­ime, et elle est équiv­a­lente à la dif­férence entre 130 et 131 de QI.

Et donc con­crète­ment, à quoi ça sert ?

Plus tu as un QI qui s’éloigne de la moyenne, plus ton fonc­tion­nement est atyp­ique et peut expli­quer ton décalage et tes souf­frances.

Imag­i­nons que tu ressentes beau­coup de souf­frances psy­chologiques au quo­ti­di­en. Dit autrement, tu vas mal. Alors tu pass­es un bilan psy­chologique pour en savoir plus :

  • Si tu as un QI de 100 tout pile, ou entre 85 et 115, ça veut dire que ton activ­ité intel­lectuelle ne va pas venir rajouter à ta souf­france, et donc il faut creuser ailleurs.
  • Si tu as un QI en-dessous de 70–85 ou au-dessus de 115–130, ça veut dire que ton activ­ité intel­lectuelle va avoir un impact sig­ni­fi­catif et peut-être venir ampli­fi­er tes souf­frances. Ça te donne une expli­ca­tion

Si tu décou­vres que tu as cette manière de fonc­tion­ner (très) atyp­ique, tu pour­ras donc :

J’ex­plique en con­clu­sion en quoi ces répons­es m’ont aidé.


Seuls les psychologues peuvent diagnostiquer un haut potentiel — avec le WAIS

Les hauts poten­tiels, zèbres ou sur­doués sont ceux qui ont un QI de plus de 125 voire 130.

On peut aus­si con­sid­ér­er qu’une per­son­ne est HPI à par­tir du moment où elle obtient 130 ou plus à au moins un des 4 indices, même si le QI total ne dépasse pas les 130, parce qu’elle est alors déjà atyp­ique, sur une dimen­sion au moins.  

Le test WAIS est le seul moyen recon­nu pour iden­ti­fi­er un haut poten­tiel parce qu’il a l’a­van­tage d’avoir été testé et validé à grande échelle, et il donne une approche quan­ti­ta­tive du fonc­tion­nement intel­lectuel, et c’est un·e psy­cho­logue habilité·e qui le fait pass­er.

Si ton QI est très hétérogène, ça peut être un indi­ca­teur que tu as un autre pro­fil de haut poten­tiel (le HP com­plexe). À not­er qu’il y a sou­vent plus d’hétérogénéité chez les hauts QI et que ça ne sig­ni­fie pas for­cé­ment qu’il y a une dif­fi­culté asso­ciée. Bref, c’est nor­mal d’avoir un résul­tat hétérogène.

Si tu te deman­des si tu es zèbre et que tu veux une réponse béton, passe le test.

Mais si tu te recon­nais inten­sé­ment dans les car­ac­téris­tiques et la descrip­tion du zèbre, et que tu ne ressens pas le besoin de le pass­er, ça se com­prend aus­si. Si tu le pass­es, il faut que tu le fass­es pour toi.

Pen­dant longtemps je n’ai pas ressen­ti le besoin d’une con­fir­ma­tion solide. Mais je savais que la ques­tion “Est-ce que je suis vrai­ment zèbre ?” ne me quit­terait pas tant que je n’au­rais pas une réponse défini­tive. Alors j’ai passé le test pour arrêter de me pos­er la ques­tion une bonne fois pour toutes. Main­tenant que j’ai ma réponse, je peux pass­er à autre chose.

Si tu te sens prêt·e pour avoir des répons­es sur ton fonc­tion­nement :

Télécharge la Check­list pour pass­er le test WAIS.


Tu peux jouer avec le curseur de la courbe ci-dessous pour com­pren­dre le décalage que peu­vent ressen­tir les zèbres : 


La Courbe du QI interactive

QI : {{qi}}

Rareté de ce QI : {{prob­a­bil­i­ty}}%

Pro­por­tion de la pop­u­la­tion avec un QI inférieur : {{per­centile}}%


Sta­tis­tique­ment :

Si on pre­nait {{per­sons}} personne{{plural}} au hasard, avec ce QI tu serais en gros la per­son­ne qui pense le plus…

Bouge le curseur pour faire vari­er le QI.



Comment se déroule la passation du WAIS ? Mon retour d’expérience

Test WAIS - J'ai passé un test de QI, voici comment ça se déroule

Épin­gle cet arti­cle dans Pin­ter­est si tu l’ap­pré­cies 😉

Je vais te faire part de mon expéri­ence per­son­nelle. Je ne te don­nerai pas les exem­ples d’épreuves, seule­ment leur nom, pour éviter que tu puiss­es t’en­traîn­er : il y a un effet mémoire qui peut biais­er les résul­tats. Le but est de savoir où tu te situes par rap­port au reste du monde. Pas d’avoir “la meilleure note”.

J’ai pris RDV chez une psy habil­itée à faire pass­er le WAIS. Je la con­nais­sais déjà donc je lui fai­sais con­fi­ance.

J’ai d’abord passé un entre­tien prélim­i­naire pour par­ler de ma moti­va­tion à pass­er le test, ce que j’en attendais, mes ques­tions et éventuelles appréhen­sions. J’ai fait part de ma peur de finale­ment décou­vrir que je m’é­tais trompé et que je n’é­tais pas zèbre

La psy m’a ras­suré en me dis­ant que le test avait pour but de com­pren­dre la mécanique unique de mon cerveau, pas de me met­tre une éti­quette sur le front. Mais bon. Si tu le pass­es pour la même rai­son, il y a peu de chances que ça te con­va­inque. Ça ne m’a pas con­va­in­cu.


Comment déstresser et passer le test dans les meilleures conditions ?

Ce qui m’a aidé, ce sont ces 4 points. Ils m’ont aidé à déstress­er et à don­ner le meilleur de moi-même :

1. Voir la pas­sa­tion comme une suite de petits jeux : un jeu c’est drôle, et donc ça enlève de la pres­sion.

2. N’avoir aucune autre attente que de faire de mon mieux. De toute manière je ne pour­rais jamais faire plus.

3. Me rap­pel­er que l’échelle a été con­stru­ite de manière à pren­dre en compte le stress et son impact sur les résul­tats : si tu stress­es ça ne va pas tant faire vari­er ton score.

4. Pos­er beau­coup de ques­tions pen­dant la pas­sa­tion pour m’as­sur­er de bien com­pren­dre et de ne pas sur­in­ter­préter les réac­tions de la psy.

Pour pré­cis­er ce dernier point : pen­dant l’épreuve de mémori­sa­tion des chiffres, je voy­ais la psy not­er des choses après cha­cune de mes répons­es, et j’es­sayais d’in­ter­préter son hoche­ment de tête et l’en­droit où elle écrivait sur sa feuille pour voir si j’é­tais tombé juste ou non. Alors je lui en ai par­lé et elle m’a dit que son hoche­ment de tête sig­nifi­ait seule­ment qu’elle avait bien enten­du et pas­sait à la suite. Ça m’a ras­suré et j’ai pu me recon­cen­tr­er.

Donc, si tu as le moin­dre doute, la moin­dre gêne, la moin­dre pen­sée qui te dis­trait, par­les-en au psy et libère toi l’e­sprit. Comme ça tu resteras en pleine pos­ses­sion de tes moyens.


Par­lons main­tenant des 4 indices mesurés et des sub­tests asso­ciés :


1. L’Indice de Compréhension Verbale (ICV)

Il va mesur­er :

  1. Tes capac­ités d’ab­strac­tion, c’est-à-dire ton habil­ité à observ­er deux élé­ments dif­férents, à met­tre de côté tout ce qui les sépare pour ne garder que le con­cept général qui les relie. 
  2. Tes capac­ités de lan­gage (qui est en soi un ensem­ble de con­cepts)

Il est éval­ué par les sub­tests suiv­ants :

  • 1. SIM — Simil­i­tudes / Trou­ver des simil­i­tudes entre des mots de plus en plus éloignés
  • 2. VOC — Vocab­u­laire / Définir des mots de plus en plus pré­cis
  • 3. INF — Infor­ma­tion / Répon­dre à des ques­tions de cul­ture générale


2. L’Indice de Raisonnement Perceptif (IRP)

Le raison­nement per­cep­tif cor­re­spond à une réflex­ion qui ne con­cerne pas le lan­gage, tout ce qui est non ver­bal donc.
Il com­porte deux aspects :

  1. Le côté détec­tive : com­pren­dre la logique cachée en obser­vant des élé­ments visuels.
  2. Le côté archi­tecte : se représen­ter men­tale­ment des élé­ments dans l’e­space.

Il est éval­ué par les sub­tests suiv­ants :

  • 4. CUB — Cubes / Repro­duire une forme en 2D avec des cubes de Kohs
  • 5. MAT — Matri­ces / Choisir la forme qui com­plète le mieux des matri­ces visuelles (suites logiques de formes)
  • 6. PUZ — Puz­zles visuels / Retrou­ver les pièces du puz­zle qui con­stituent la forme com­plète


3. L’Indice de Mémoire de Travail (IMT)

L’IMT cor­re­spond à ton apti­tude à garder en mémoire des infor­ma­tions sur un prob­lème et à les utilis­er pour résoudre ce prob­lème. On peut la com­par­er à la mémoire vive de ton ordi­na­teur, aus­si appelée RAM : quand ton ordi­na­teur rame, c’est sou­vent qu’il manque de RAM.

Il est éval­ué par les sub­tests suiv­ants :

  • 7. MCH — Mémoire des chiffres / Retenir des suites de chiffres et les répéter, tels quels, à l’en­vers, par ordre crois­sant
  • 8. ARI — Arith­mé­tique / Résoudre des prob­lèmes d’arith­mé­tique à l’o­ral, sans rien écrire


4. L’Indice de Vitesse de Traitement (IVT)

La vitesse de traite­ment cor­re­spond à ta capac­ité et ta rapid­ité à t’adapter et résoudre un nou­veau prob­lème dont tu ne con­nais rien. Dans les sub­tests qui mesurent la vitesse de traite­ment, on va à la fois pren­dre en compte ta rapid­ité d’exé­cu­tion : la quan­tité que tu pro­duis, mais aus­si la qual­ité : est-ce qu’il y a beau­coup d’er­reurs ou non.

Tous les sub­tests de l’IVT sont donc en temps lim­ité.

Comme je le dis­ais plus haut, on peut com­par­er ta vitesse de traite­ment au processeur de ton cerveau.

Il est éval­ué par les sub­tests suiv­ants :

  •   9. SYM — Sym­bol­es / Bar­rer le sym­bole cible sur le plus de lignes en temps lim­ité
  • 10. COD — Code / Retran­scrire le plus pos­si­ble de chiffres avec leur code cor­re­spon­dant en temps lim­ité
  • 11. BAR — Bar­rage (sub­test bonus) / Bar­rer le plus pos­si­ble des formes cibles en temps lim­ité


Le dernier sub­test que j’ai passé, celui des Bar­rages était une épreuve option­nelle. Le psy te fait pass­er ces tests option­nels s’il veut valid­er ou infirmer cer­taines hypothès­es. Par exem­ple dans mon cas j’avais eu un score assez bas pour l’épreuve COD, alors ma psy m’a fait pass­er l’épreuve des Bar­rages pour véri­fi­er si le score représen­tait fidèle­ment mes capac­ités, ou non.

Il y a d’autres sub­tests option­nels pour chaque indice, mais je ne les ai pas écrits ici.


La pas­sa­tion a duré 3 heures. C’é­tait intense, J’é­tais lessivé. 

J’ai ensuite eu un entre­tien au bout d’un mois où on m’a ren­du et expliqué les résul­tats…


Ce que le test WAIS IV m’a apporté

Ballons de baudruche - ce que le test WAIS 4 m'a apporté

J’écris cet arti­cle 2 mois après avoir reçu les résul­tats du test. Pour résumer en trois mots ce que ça m’a apporté :

De la sérénité, de la légitim­ité et un trem­plin.

1. La sérénité

J’ai tou­jours beau­coup cog­ité. Ça m’ar­rive de penser telle­ment que ça me fait mal, ça m’empêche de dormir, de prof­iter, j’ai par­fois envie d’étein­dre mon cerveau.

Pen­dant longtemps mes amis me dis­aient Arrête de te pren­dre la tête, tu pens­es trop. Alors je cul­pa­bil­i­sais, je me dis­ais que je devais mal m’y pren­dre si les autres n’avaient pas ce prob­lème. Et ça me fai­sait penser encore plus…

Avec les résul­tats, j’ai eu une expli­ca­tion qui m’a soulagé :
Si on pre­nait plus de 700 per­son­nes au hasard, je serais celui qui pense le plus.

Ça m’a soulagé. Parce que si je pense trop, il y a une expli­ca­tion et je ne fais pas exprès.

Et donc :

  1. J’ar­rête de cul­pa­bilis­er en me dis­ant que je pense trop (ce qui me fai­sait penser encore plus).
  2. Je cherche des solu­tions vrai­ment effi­caces pour moins penser, parce que les solu­tions qui con­vi­en­nent aux gens avec un QI moyen ne seront pas adap­tées à ma façon de fonc­tion­ner.

De manière générale, quand je sens un décalage avec les autres, je ne me prends plus (autant) la tête et je me dis que ce décalage est nor­mal : mon cerveau fonc­tionne comme ~0,5% de la pop­u­la­tion, évidem­ment que je me sens décalé.

Mais pour arriv­er à cette sérénité, il y a une grosse phase de diges­tion où l’on réin­ter­prète sa vie à la lumière des résul­tats (quand ceux-ci démon­trent un atyp­isme).

2. La légitimité

Ça fait plus de 7 ans que je me suis recon­nu dans les car­ac­téris­tiques des zèbres, et 3 ans que j’é­tais qua­si cer­tain d’en être un. Alors je me suis mis à écrire des arti­cles pour aider mes con­génères zébrés qui avaient les mêmes prob­lèmes que moi.

Et puis je me suis demandé Et si tu n’é­tais pas vrai­ment zèbre…, et là, gros syn­drôme de l’im­pos­teur, j’ai eu peur de ne pas être légitime pour écrire ce site. J’ai donc fini par pass­er le test WAIS pour avoir une réponse une fois pour toute.

C’est bon. Je suis légitime.

3. Le tremplin

Le test a fait ressor­tir le fait que ma zone la plus active, Com­préhen­sion Ver­bale pou­vait par­a­siter les autres zones, et notam­ment ma zone de Vitesse de Traite­ment. Con­crète­ment, par­fois je pense telle­ment que ça me paral­yse et je deviens très, très lent.

Mais j’ai réal­isé que dans cer­taines sit­u­a­tions, cette zone ne me paral­yse pas et au con­traire je suis dans un flow où j’u­tilise mon cerveau à son plein poten­tiel. J’en­tame donc main­tenant un tra­vail long-terme :

  1. Repér­er et not­er les sit­u­a­tions où j’u­tilise tout mon poten­tiel sans que mon cerveau ne se paral­yse.
  2. Trou­ver les paramètres com­muns à ces sit­u­a­tions pour recréer des sit­u­a­tions opti­males.
  3. Repro­duire ces paramètres dans ma vie pour déver­rouiller mon cerveau, et avancer.

C’est comme ça que je compte faire de mon haut poten­tiel une force.

La courbe du changement de Elisabeth Kübler-Ross


Au fait, tu veux avoir des répons­es sur ton fonc­tion­nement intel­lectuel ?

La Checklist pour passer le test WAIS

Télécharge la Check­list pour pass­er le test WAIS :

qui te dira…

  1. Com­ment savoir si c’est le bon moment pour toi pour pass­er le test
  2. Com­ment trou­ver un psy de con­fi­ance pour le test
  3. Com­ment pass­er le test en toute sérénité


Loïc


PS :

1. Mer­ci d’avoir lu mon retour d’ex­péri­ence. Cet arti­cle m’a demandé 16 heures de tra­vail pour syn­thé­tis­er ces infor­ma­tions, les rédi­ger et coder la courbe inter­ac­tive, sans compter le pas­sage du WAIS. Tu m’aideras en prenant 3 sec­on­des pour le partager avec ton entourage 😉

Mer­ci d’a­vance !

2. Rejoins la newslet­ter lue par plus de 1000 per­son­nes et accède à des con­seils et expéri­ences non partagées sur le blog. Clique ici pour t’in­scrire.

3. Copie ce lien : https://charismaforthepeople.com/test-wais/ et envoie-le à un ami ambitieux ou curieux.


Mer­ci d’avoir pris ce temps, et à bien­tôt 😉


Source des images : Unsplash

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Loïc

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  • Super ! Et quel courage de l’avoir passé. Par­fois, j’aimerais bien par “curiosité” mais j’ai peur d’avoir un résul­tat qui ne soit pas à la hau­teur de mes attentes.
    Mais sur cer­tains points, ton arti­cle m’a tout de même ras­suré et m’a fait un peu dédrama­tis­er (j’avoue avoir été tout de même effrayée par ton exem­ple sur le test des listes de chiffres… Encore les retenir ok mais ensuite les mélanger haha !!)
    Bref super cet arti­cle !

    PS : j’aime bien les exem­ples de prénoms que tu as don­né dans le prob­lème de math­é­ma­tiques !

  • Pour moi le plus dur c’é­tait le test des Codes, où il fal­lait retran­scrire le plus de chiffres pos­si­ble à la suite…
    Mer­ci pour ton retour Mélanie !

  • Top cet arti­cle, ça fait du bien de démys­ti­fi­er un peu le QI, c’est pas juste une note qui te dit si t’es intel­li­gent ou pas et bas­ta. Et c’est pas for­cé­ment facile tout le temps d’avoir un QI supérieur à la moyenne, con­traire­ment à ce que cer­tains sem­blent penser. Je serais vrai­ment curieuse de mon résul­tat à ce test, je pense que je le passerai un jour.

  • Si tu as un fonc­tion­nement qui cor­re­spond à 0.5% de la pop­u­la­tion alors ca n’est pas sur 700 per­son­nes que tu seras celle qui pense le plus mais sur 200 per­son­ne seule­ment.

  • Très bien remar­qué Julien, je n’ai pas été assez clair :
    — Sur mon fonc­tion­nement glob­al = QI glob­al, je suis à 0,5% donc bien 200 per­son­nes comme tu le fais remar­quer
    — Sur mon QI ver­bal, qui cor­re­spond aus­si à la zone qui “pense” en terme de pen­sées ver­bales, je suis à 0.135%, donc on est bien à 700 per­son­nes, et même 740 pour être pré­cis.

  • Bon­jour,
    J’ai passé le test hier, par besoin de légitim­ité, comme vous l’évo­quez. J’ai eu plus de dif­fi­cultés avec la par­tie ARI, ce qui ne m’a pas vrai­ment sur­prise d’ailleurs : le trop plein d’in­for­ma­tions à traité a blo­qué mon cerveau sur les derniers pb. Mais je l’ai glob­ale­ment trou­vé facile : je n’ai blo­qué que sur très peu de ques­tions, et seule­ment sur cer­taines séries. Du coup je me dis que ce test est facile, pas que mon cerveau est plus effi­cace que la moyenne… Et il faut que j’at­tende un mois avant d’avoir les résul­tats…

  • À voir avec les résul­tats, mais si tu l’as effec­tive­ment trou­vé facile, ça n’in­valide pas le test :
    Il a été conçu et étalon­né sur toute la pop­u­la­tion juste­ment pour dis­tinguer celles et ceux pour qui il était dif­fi­cile VS pour qui il était facile.
    Donc si tu l’as trou­vé facile et que tes résul­tats l’at­tes­tent, ça sig­ni­fie sim­ple­ment que tu as un fonc­tion­nement intel­lectuel plus rapi­de et effi­cace que la majorité des gens, pas que le test était “trop facile” 😉

  • Bon­jour,

    Tout d’abord mer­ci pour cet arti­cle qui est très intéres­sant et per­ti­nent !

    Je voudrais juste faire une petite pré­ci­sion pas for­cé­ment très impor­tante dans le cadre de l’ar­ti­cle : il me sem­ble qu’il n’est pas exact de dire que “Le QI glob­al est sim­ple­ment la moyenne des 4 scores [ICV, IMT, IRP, et IVT]”, car cela impli­querait qu’on cal­cule le QI total de la manière suiv­ante : (QI de l’ICV + QI de l’IMT + QI de l’IRP + QI de l’IVT)/4.

    En effet, d’après cet arti­cle -> TESTS DE QI : L’ÉTENDUE DES SCORES http://www.labouret.net/tests-qi/etendue-scores/ (dont l’au­teure est une psy­cho­logue, diplômée de l’université Paris 8 et de l’université Paris Descartes et ingénieur de recherche en sci­ences cog­ni­tives, au lab­o­ra­toire de sci­ences cog­ni­tives et psy­cholin­guis­tique à l’École Nor­male Supérieure (ENS)) : le score de QI total est obtenu à par­tir d’une somme des scores obtenus qui est ensuite con­ver­tie (la somme donc) en fonc­tion du niveau de rareté de son obten­tion dans la pop­u­la­tion.

    Cela explique pourquoi on peut avoir un score de QI supérieur à la moyenne des indices, notam­ment pour les QI élevés (l’ar­ti­cle explique ce phénomène beau­coup mieux que moi).

    Mer­ci encore pour cet arti­cle 😀

  • Bon­jour.
    Bien que ça ne rem­place pas le test, peux-tu nous don­ner quelques exem­ples de questions/problèmes soumis lors de la séance ?
    Mer­ci

  • Bon­jour Aktarus,

    Mal­heureuse­ment non… La pre­mière ver­sion de cet arti­cle en avait plusieurs, mais j’ai été con­tac­té par une psy­cho­logue qui me dis­ait que le WAIS était un secret bien gardé qui avait jusque là échap­pé à inter­net… Avec mes exem­ples de ques­tions, je don­nais la pos­si­bil­ité de s’en­train­er, et donc de fauss­er la fia­bil­ité à l’échelle glob­ale du test…
    J’ai donc retiré les exem­ples.

    Le mieux pour approcher le WAIS est d’y aller avec un esprit sere­in et curieux, et un regard neuf, comme si tu allais jouer à de petits jeux. Le test est étalon­né pour mesur­er tes per­for­mances face à un exer­ci­ce que tu viens de décou­vrir.

    On dit d’ailleurs qu’il faut atten­dre au moins 2 ans avant de repass­er le test, pour éviter l’ef­fet mémoire qui fausserait les résul­tats.

  • Bon­jour Hélène,

    Mer­ci pour la pré­ci­sion et le lien ! Tu as rai­son, ça pour­rait induire en erreur les per­son­nes qui feraient la moyenne de leur score fin­aux et ne com­prendraient pas qu’il n’y ait pas égal­ité.

    Je cor­rige dans l’ar­ti­cle !

  • Bon­jour,

    Je viens juste de pass­er le test, si seule­ment j’avais vu ton arti­cle avant ! Le plus com­pliqué pour moi ça a été les épreuves avec les chiffres, une hor­reur. Moi qui vise tout le temps un score par­fait ça a été une vraie tor­ture ! Je me suis sen­tie nulle et je démoral­i­sais en étant per­suadée que j’avais « raté » même si je sais que j’ai été per­for­mantes sur les épreuves de vitesse (mon psy me l’a dit car il était sidéré que je me trou­ve lente sur l’épreuve des cubes alors que je suis allée 1m30 plus vite que ce qui était atten­du) J’étais per­suadée d’être un impos­teur, mais ton arti­cle m’a per­mis de rel­a­tivis­er (juste un peu soyons hon­nête mais c’est déjà pas mal!). Comme toi je dois pass­er un autre test avant d’avoir les résul­tats. L’attente va être longue mais en même temps j’ai hâte de faire les autres épreuves. Mer­ci pour arti­cle en tout cas, il m’a fait du bien.

  • Tu par­les de la mémoire des chiffres ? Il est com­pliqué celui-là, très stres­sant je trou­ve !
    Bon courage pour l’at­tente et je te souhaite d’avoir les répons­es dont tu as besoin 😉

  • J’ai passé le test il y a 2 semaines et j’ai eu les résul­tats ce jour.
    J’é­tais pas dans les meilleures con­di­tions car j’avais mal dor­mi (j’ai appris la veille que l’in­stit’ de mon fils était malade et non rem­placée, plus le “stress” du résul­tat) donc la con­cen­tra­tion un peu faiblarde et un début de mal de tête. Mais j’y suis allée la fleur au bout du fusil et j’ai trou­vé le test rel­a­tive­ment sim­ple … bon les chiffres avec une con­cen­tra­tion dif­fi­cile, bof bof mais je suis arrivée au bout.
    Du coup, pas de grande dif­fi­cultés, donc j’ai com­mencé à me faire à l’idée. Vu ça me tra­vail­lait depuis quelques mois cette pos­si­bil­ité et que je me recon­nais­sais dans les témoignages de HPI, mul­ti­po­ten­tiels… mais j’avais encore des doutes sur ma douance. Les résul­tats ont été sans appel : moyenne 143, soit 1/500 de la pop­u­la­tion… Le plus faible : la vitesse (alors que générale­ment c’est plutôt mon point fort ^^)
    Va fal­loir digér­er tout ça mais ça explique déjà pas mal de choses… Peut-être que je vais enfin pou­voir en finir avec mon syn­drome de l’im­pos­teur !!!
    j’ai lu l’ar­ti­cle en revenant du rdv de resti­tu­tion mais je le trou­ve rel­a­tive­ment bien fait et abor­d­able 🙂 j’au­rais dû le lire avant ^^

  • Salut Valérie !

    Je suis con­tent que les résul­tats du test t’aient per­mis de con­firmer ton hypothèse de douance.

    Pour le syn­drome de l’im­pos­teur, je pense que ça va te faire du bien (ça l’a fait pour moi), et je t’in­vite à aller voir mon arti­cle : https://charismaforthepeople.com/surdoue-complexe-laminaire/

    Selon tes résul­tats au WAIS, ça peut te per­me­t­tre de mieux com­pren­dre le syn­drome de l’im­pos­teur (typ­ique chez les HPI “com­plex­es”)

    Bonne con­tin­u­a­tion !

  • En fait, je suis plutôt hétérogène d’après les résul­tats mais majori­taire­ment com­plexe dans le mode de pen­sée, rap­ports aux autres..Je con­nais les codes mais refuse de m’y con­former par exem­ple (notam­ment ves­ti­men­taire en entre­prise).
    Dis­ons que ça explique beau­coup de choses dans mon his­toire. Je pense en effet gag­n­er en légitim­ité vs syn­drome de l’im­pos­teur. Je suis très auto­di­dacte car au final, je trou­ve que les exa­m­ens (pour valid­er le niveau de con­nais­sances) est une source de stress inutile, encore plus à mon âge (46ans)

  • En fait hétérogène dans les résul­tats est équiv­a­lent à com­plexe dans le mode de pen­sée 😉
    Oui j’ai eu quelques déboires à cause du code ves­ti­men­taire en entre­prise, je com­prends bien ton rejet de ces normes !
    Et je pense aus­si que les études ont une util­ité lim­itée dans beau­coup de domaines qui peu­vent s’ap­pren­dre en auto­di­dacte avec beau­coup de lec­ture et de pra­tique.
    Bonne con­tin­u­a­tion Valérie, j’e­spère que ton syn­drome de l’im­pos­teur perd en emprise sur toi !

  • Bon­jour !

    Mer­ci pour cet arti­cle, il est à la fois assez détail­lé et en même temps tout à fait abor­d­able. Je me suis beau­coup recon­nue dans la descrip­tion de ton état d’e­sprit pré ren­dez-vous, ça me sem­blait être aus­si l’at­ti­tude pour éviter du stress. Au final, ça c’est plutôt retournée con­tre moi dans mon cas, par exem­ple le fait de pos­er beau­coup de ques­tions a été vu comme un besoin de “plaire” à mon inter­locu­teur, en m’as­sur­ant de “bien” faire car je n’ai pas con­fi­ance en moi. Moi je voulais être juste être opérante et pré­cis­er des con­signes. Bon.

    Au total, j’ai un résul­tat telle­ment hétérogène que mon QI est décrit comme “non sig­ni­fi­catif”. La com­préhen­sion ver­bale est au dessus de la moyenne pour chaque sous test, mais le reste on dirait des mon­tagnes russ­es … A pri­ori j’ai fait de l’anx­iété de per­for­mance (sans éton­nant, tout les sous tests “sco­laires” m’ont fait stress­er) mais je pen­sais que c’é­tait pondéré dans les résul­tats ? Au final j’en ressors avec “une moyenne forte” mais non HPI et très per­plexe.

    Si j’en retiens quelque chose c’est que je regrette un peu de ne pas avoir passé le test avec une psy que je con­nais­sais, là c’é­tait l’u­sine dans un cen­tre qui ne fait que ça. L’im­pos­si­bil­ité de créer un lien avec la psy (même si tout cela avait l’air “voulu”) ça n’a rien arrangé au stress.

    Petit témoignage de ma part 🙂

  • Salut @Laura !

    Mer­ci pour ton témoignage ! 🙂
    Je suis triste d’en­ten­dre que tu es tombée sur une psy vrai­ment pas top pour lire les émo­tions et les per­son­nes, dire que tu as “besoin de plaire” parce que tu pos­es des ques­tions me sem­ble un peu cul­pa­bil­isant et pas très fin psy­chologique­ment (un comble pour une psy…).

    Tu peux lire l’ar­ti­cle sur les pro­fils com­plex­es et lam­i­naires : les pro­fils com­plex­es ont aus­si des résul­tats hétérogènes, sou­vent avec un indice de com­préhen­sion ver­bale plus haut que le reste. Ça pour­ra peut-être t’é­clair­er sur ta com­préhen­sion de toi-même.

    https://charismaforthepeople.com/surdoue-complexe-laminaire/

  • Mouais… S’ac­cepter entant que surdoué/zèbre/HPI ne change rien au fait qu’on est tou­jours en décalage (pour le dire gen­ti­ment) avec la qua­si total­ité des gens…

  • C’est vrai que le décalage reste présent. Mais
    1) Quand on s’ac­cepte, on vit mieux le décalage (on ne se cul­pa­bilise plus d’être comme on est).
    2) Met­tre de la con­science là-dessus per­met d’aller chercher des solu­tions con­crètes (comme s’en­tour­er de gens qui nous com­pren­nent)

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